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- Ce sujet contient 9 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA_Academie, le il y a 6 années et 4 mois.
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3 août 2018 à 11 h 25 min #10243
Bonjour à tous,
Avec la version 2015 de la norme ISO 9001, j’aimerais avoir vos avis et conseils sur la description des processus.
Aujourd’hui dans nos fiches descriptives de processus, nous avons intégré :
- l’analyse SWOT, et juste après ressorti les enjeux internes et externes
- l’identification (dans un tableau) des parties intéressées pertinentes, leurs besoins et attentes et les moyens de surveillance
En plus de l’analyse des risques en dernière page. (Voir exemple en PJ)
J’aimerais aussi voir, si possible, un modèle de fiche descriptive de processus qui serait plus simple et répondant à la norme.
Merci
3 août 2018 à 12 h 48 min #15896Bonjour,
Tu n’as pas mis de pièces jointes.
3 août 2018 à 12 h 48 min #15897Bonjour Elamin,
La pièce jointe n’est… pas jointe
Avant d’avoir le plaisir de la regarder, un petit rappel : la version 2015 de la norme ISO 9001 n’exige rien de plus que la version précédente dans la description des processus, si ce n’est de stipuler « plus clairement » les données d’entrées et de sortie.
Cela peut être intéressant d’y intégrer la gestion des risques, les enjeux et les parties intéressées, mais cela peut être décorrélé des processus même (surtout dans les systèmes pour les petites structures).
A tout hasard : nous avons une série de vidéos sur la formalisation des processus qui explique les « minimums » et donne des exemples sur notre chaîne Youtube.
3 août 2018 à 13 h 23 min #15898Bonjour,
ci-jointe la fiche
3 août 2018 à 14 h 17 min #15899Merci pour la fiche
J’aime beaucoup seulement, à mon avis, tu n’es pas obligé de faire l’analyse SWOT et les PIP au niveau du processus (c’est un point que je suis prêt à discuter avec toi) car tu vas déjà en identifier 90 % au moment des interactions.
La norme ISO 9001 ne demande pas d’aller aussi loin dans l’analyse des processus pour le SWOT et les PIP et reste assez globale au niveau de l’entreprise et de la direction, le SWOT étant à la base un outil marketing. J’ai peur qu’en ayant un aussi haut niveau de détail, tu risques de te « tirer une balle dans le pied ». Il faut en donner un peu aux auditeurs mais pas trop.
Si je peux émettre qq critiques, voici les points pour moi qui sont à développer :
- As tu prévu d’analyser les risques d’interfaces ou d’interactions ? c’est une exigence importante de la norme.
- Comment prends tu en compte la notion de maîtrise dans ta cotation ? Il faut, à mon avis, coter le risque brut d’abord, puis pondérer avec le moyen de maîtrise à ta disposition. Tu auras à mon avis quelque chose de plus juste.
Mais, franchement, il y a un gros travail et je trouve l’approche très très intéressante.
3 août 2018 à 15 h 15 min #15900Merci Fabien
« tu n’es pas obligé de faire l’analyse SWOT et les PIP au niveau du processus (c’est un point que je suis prêt à discuter avec toi) » : au fait, on a utilisé l’analyse SWOT pour déterminer les enjeux internes et externes pour chaque processus (ou métier chez nous); Dis moi plus sur ce point
« As tu prévu d’analyser les risques d’interfaces ou d’interactions ? c’est une exigence importante de la norme » : Peux-tu m’en dire plus? comment cela a été spécifié dans la norme…
« Comment prends tu en compte la notion de maîtrise dans ta cotation ? Il faut, à mon avis, coter le risque brut d’abord, puis pondérer avec le moyen de maîtrise à ta disposition. Tu auras à mon avis quelque chose de plus juste. » : Pourrais-je voir un modèle de matrice d’analyse des risques?
Merci encore.
3 août 2018 à 16 h 43 min #15901Si je puis me permettre Fabien,
L’analyse des risques d’interface ou d’interaction peut être, pourquoi pas, un sujet intéressant à explorer dans l’identification des risques. Il en est d’autres tout aussi intéressant, sinon plus. En revanche, soyons bien d’accord : il n’y a aucune exigence en la matière sur ces points très spécifiques dans la norme ISO 9001:2015.
Ensuite, la notion de maîtrise est effectivement très intéressante à intégrer à l’analyse des risques, logique également, mais là encore, la norme ISO 9001:2015 ne l’exige pas, pas plus qu’elle n’impose une méthodologie à part entière. Souvent, cette dernière dépend du… contexte de l’entreprise.
Elamin, vous pouvez avoir des exemples d’identification et de cotation des risques ainsi que pas mal de trucs et astuces dans notre série de vidéos intitulées « gestion des risques et des opportunités » sur notre chaîne YouTube…
3 août 2018 à 16 h 58 min #15902Elamin, je me permets un retour sur votre fiche d’identification des processus.
Elle est très bien et elle convient tout à fait (correctement remplie) à définir un processus et ses modes de pilotage.
Tout ce qui suit ne sont que des possibles améliorations, mais qui ne « manquent pas », mais pourraient vous servir aujourd’hui ou… plus tard :
– Typologie : il peut être bon de réduire le nombre d’informations au strictement utile. Ainsi, une cartographie ou équivalent donne très certainement déjà la typologie d’un processus, ailleurs, et, personnellement, je ne reporterais pas cette information ici.
– Domaine d’application : peut être fusionnés avec finalité.
– SWOT : il est parfois utilisé pour faire une analyse des risques, effectivement. Ce n’est pas l’outil le plus efficace, mais bien utilisé, il est satisfaisant. Ce qui serait intéressant à intégrer c’est, face à chaque « S », « W », « O » et « T », la nécessité ou non de mener une ou plusieurs actions. En effet, faire un SWOT s’arrête souvent au SWOT alors que des questions sont intéressantes à poser (par exemple Force : ai-je toutes les ressources et éléments pour m’assurer que cela restera encore une force à l’avenir ?… Faiblesses : ai-je besoin de les corriger ou de les compenser ? Mes concurrents ont-ils une force là ou j’ai une faiblesse ?… Opportunités : dois-je mettre quelque chose en place afin de m’en saisir ?… Menaces : à quel stade est cette menace et dois-je anticiper quelque chose ?…)
– Enjeux : ils peuvent être décorrélés des opportunités et menaces parce que ce ne sont pas les seuls éléments d’entrée concourant à les identifier
– Parties intéressées : il peut être intéressant d’élargir le champ d’investigation (et de confirmer peut être que ce qui existe répond déjà à une grande partie de ces parties intéressées) avec une approche, par exemple, de la grille de Mitchell (voir nos vidéos sur ce sujet, elles permettent de gagner énormément de temps à la planification des actions)
– Interactions : il peut être utile de se passer de ce thème
Mais je rappelle qu’il ne s’agit pas de manques, mais d’opportunités d’amélioration.
3 août 2018 à 17 h 36 min #15903Bonjour,
Merci THAUMASIA pour les conseils et éclairages.
« Enjeux : ils peuvent être décorrélés des opportunités et menaces parce que ce ne sont pas les seuls éléments d’entrée concourant à les identifier » : Pourrais-je savoir un outil plus efficace pour déterminer les enjeux?
Merci
3 août 2018 à 18 h 09 min #15904Nous utilisons parfois, lorsqu’il est nécessaire d’amorcer cette identification, la méthode PESTEL.
Acronyme de Politique, Économique, Socio-culturel, Technologique, Écologique et Légal.
Cela permet de se questionner sur les enjeux (tant internes qu’externes), existants ou pas, au travers de ces 6 domaines.
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