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- Ce sujet contient 10 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par blinds2209, le il y a 9 mois et 1 semaine.
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7 janvier 2020 à 22 h 53 min #10664
Bonjour je fais un BTS en alternance que j’ai intégré en retard, je suis dans une entreprise pour encore 7 mois et j’ai pour mission de préparer l’entreprise à des certifications quelqu’en soit le domaine (qualité, environnement, …). Mais le problème est que je ne sais pas par quoi commencer. pour l’instant j’ai réalisé quelques logigrammes sur certaines activités donc j’ai besoin de conseils s’il vous plait.
Je tiens à dire égalemment que j’y connais absolument rien dans le domaine des certifications, de la qualité et que je suis en roue libre sur le travail que je peux faire. Je n’ai pas de tuteur qui m’aide sur mon travail mais j’aimerais tout de même ressortir de mon entreprise en ayant apporter quelque chose.
Merci d’avance pour vos conseils
10 janvier 2020 à 18 h 43 min #17927Bonsoir,
Difficile de vous proposer des conseils dans ce contexte malgré pas mal de bonne volonté. Cela reviendrait à vous former complètement, de A à Z sur un métier…
Vous voilà dans un contexte ou trop de « dirigeants » pensent qu’une certification est une chose toute simple et qu’il suffit de mettre quelques documents à droite à gauche.
Je pense que vous pouvez en profiter pour vous former sérieusement (internet, youtube, questions plus « chirurgicales » ici en fonction de votre compréhension) pendant cette période et surtout viser le fait d’apprendre. Apporter à une entreprise sera pour plus tard.
Vous préparez un BTS en alternance dans quel domaine ? L’entreprise dans laquelle vous intervenez est, elle, dans quel domaine ?
Nous pourrons peut-être vous orienter sur les meilleures sources à aller consulter
Bon courage
3 février 2020 à 18 h 38 min #18026Bonjour, désolé pour ne pas avoir répondu plus tôt…
Je fais un BTS dans la conception industrielle (oui ce n’est pas vraiment en lien avec mon projet d’entreprise ^^).
J’ai regardé pas mal de vidéos sur YouTube, etc… j’ai trouvé pas mal de choses intéressantes mais en voyant l’implication des mes collègues dans les certifications et du temps qu’il me reste, je crains ne pas pouvoir faire grand chose… J’aurais aimé avoir un fil de conduite pour savoir quoi faire pour le temps qu’il me reste ^^.
C’est assez étrange comme situation ^^.
4 février 2020 à 7 h 38 min #18028Il et bon que vous considériez cette situation comme étant étrange, en réalité, elle ne l’est pas tant que cela…
Beaucoup de chef.fe d’entreprise considèrent que la mise en œuvre d’un système de management se résume au déploiement technique d’une suite de documents ou d’outils basiques et retienne « système » en pensant que le « management » est une autre composante de leur gestion. Pire encore lorsqu’il s’agit de système de management « de la qualité » ou « d’autre chose ». Ces approches sont vouées d’une part à déployer d’inutiles démarches, et, d’autre part, à décrédibiliser ce type d’approche. Curieusement, cela est très français et tient à des gabegies stratégiques héritées d’il y a quelques dizaines d’années. On ne refera pas ce monde .
Aussi, vous pourriez « semer » les graines de ce qui sera, peut-être, une prise de conscience dans cette entreprise et permettra, peut-être, de voir plus grand et plus mature un jour.
Pour cela, et compte tenu des mois qui vous restent, compte tenu également du telle demande qui témoigne d’une vision stratégique trop limitée, ne perdez pas de temps (ce sera pour d’autres) sur les bases. Paradoxal ?! Mais ce sont celles qui nécessitent le plus de préparation, de maturité ou d’accompagnement à la maturité lorsqu’une direction est prête à l’entendre ou demandeuse (ce qui ne semble pas être le cas).
Donc : les notions de politiques, ce sera pour une autre fois. L’approche processus fondamentale… au placard également. La mesure de performance : d’autres le feront en leurs temps. L’amélioration continue : 90% de cette thématique n’est pas encore opportune. Les principes de revues de Direction, d’évaluation des prestataires, de performance des formations etc… seront pour un autre jour.
Voici donc mon conseil…
Visez une première prise de conscience par l’exemple, et ce, quel que soit le type de référentiel de management futur.
Pour cela, vous avez trois dispositions à mettre en œuvre dans cet ordre :
[le traitement des non-conformités]
Proposez et suivez l’enregistrement et le traitement des non-conformités en prenant soin à bien différencier :
– la définition de ce que sont les non-conformités dans cette entreprise
– l’identification et l’enregistrement formel des non-conformités
– la formalisation et le suivi des actions de traitement de ces non-conformités (actions basiques nécessaires à revenir à une situation normale)
– l’identification des causes à l’origine des non-conformité (non-conformité par non-conformité) et la décision de mener, ou non, une action corrective
– la formalisation et le suivi des actions de correction (actions souvent dans un second temps permettant de réduire ou de supprimer les causes à l’origine de ces non-conformités)
Ainsi, vous sèmerez les graines du retour d’expérience appuyé sur le formalisme et la recherche de cause. Vous prouverez également le bien fondé de marquer des temps de retour d’expérience dans une organisation.
Votre principal écueil sera d’éviter toute forme de critique et de culpabilisation dans cet exercice.
[le plan d’action]
Proposez et suivez l’enregistrement des décisions (suite aux non-conformités identifiées précédemment et aux principales décisions qui seront faites dans cette démarche, à commencer par les trois que je vous décrit ici) dans un plan d’action (voir un exemple ici : http://www.youtube.com/watch?v=f2Q8AVl9T5I&list=PLzI6uqudyS8PZIPVOEEHfs-qQ628S77G-).
Ainsi, vous sèmerez les graines de la planification et du suivi des actions (l’un des fondamentaux de l’amélioration continue). Vous prouverez ainsi la capacité à mener des actions à bien quelles qu’en soient les portées et les durées.
Votre principal écueil sera d’assurer une révision régulière et faite en présence des intéressés de ces actions.
[les procédures]
Proposez, lorsque les causes des non-conformités mettent en valeur un partage ou une définition insuffisante des règles ou des manières de faire : de formaliser une procédures ou une instruction (ne perdez pas de temps sur le vocabulaire. Vous en avez un exemple ici : http://www.youtube.com/watch?v=gGbUwlHuDcs&list=PLzI6uqudyS8OhfmmCdhm4dzHXjcSecmht). Si possible, de la manière suivante :
– en identifiant clairement le périmètre à « éclaircir »
– en vous appuyant sur plusieurs collaborat.eurs.trices concernés afin de recueillir et de négocier les meilleures manières de faire
– en faisant valider le résultat avec des collaborat.eurs.rices, puis, par leur.s responsable.s
– en expliquant ces procédures aux personnes concernées
– en validant régulièrement qu’elles sont comprises et appliquées (pas d’audit pour l’instant. Des rencontres et des échanges en direct sont largement suffisant).
Ainsi, vous sèmerez les gaines de la définition commune et du respect de règles en réponse à des expériences « compliquées ». De cette manière, vous prouverez la capacité, quelles que soient les années passées, à mettre en place des améliorations partagées.
Votre principal écueil sera d’avoir la patience d’entendre parfois des collaborat.rices.eurs vous expliquer l’inutilité de la chose, et de poursuivre malgré tout.
Cela vous assurera de déployer une première expérience concrète pour vous et pour l’entreprise, compatible avec le temps que vous avez.
Pour les moments de découragement : dites vous que, dans ce contexte comme dans d’autres du reste, il vous appartient de faire de votre mieux. Pas de faire parfaitement, ni bien du premier coup, mais de faire de votre mieux selon ce contexte. D’accepter de vous tromper parfois et de l’accepter. Et puis, en cas de blocage ou de doute : de venir poser vos questions… ici .
4 février 2020 à 10 h 20 min #18029Hello !
Marco, tu n’y es pour rien mais ton évocation de l’objectif que t’a donné ta direction « préparer l’entreprise à des certifications quelqu’en soit le domaine (qualité, environnement, …) » illustre malheureusement le travers classique de bien des directions, à savoir être obnubilées et leurrées par la « certification », plutôt que d’avoir l’ambition de progresser dans tel domaine de management en adoptant les principes d’un modèle normatif de système de management de ce domaine… Elle doit penser que son management est au top.
C’est d’ailleurs tout le jeu des acteurs de la certification (organismes certificateurs comme cabinets de consultants en tous genres) que d’entretenir habilement la confusion entre la notion de système de management et sa certification (certification qu’on achète si j’ose dire, et qu’on obtient donc dans 99,99% des cas), au point de faire croire (avec plus ou moins de complicité des entreprises) que la « certification » est la finalité d’un SM, que la « certification » c’est le SM en quelque sorte. Et c’est ainsi qu’on arrive à ce qu’une direction avoue sans se rendre compte de l’énormité vouloir « préparer l’entreprise à des certifications quelqu’en soit le domaine (qualité, environnement, …) » !!!!!! C’est énorme…
C’est tout de même incroyable que de vouloir être « certifié » sans même vouloir progresser dans tel ou tel domaine de management. C’est dire clairement que la qualité, l’environnement, ou la prévention des risques professionnels (classiquement) n’est pas le sujet, mais qu’on ne cherche suressentiellemnt qu’à afficher un beau certificat (muet) dans le hall d’accueil, dans les salles de réunion de l’entreprise et apposer une référence de norme ISO et le logo d’un organismes certificateur sur les factures et les véhicules de l’entreprise…
On ne peut pas se « préparer à des certifications » comme ça dans le vide, ça ne veut rien dire ! Mais sachant que les certifications en question sont celles de systèmes de management normatifs, si on tient à une telle certification un jour il faut au moins bricoler un SM dans un domaine ou un autre couvert par une norme. Et pour se « préparer » à structurer un tel système il faut étudier et adopter le cas échéant les principes de management systémique proposés par telle de ces normes ISO pour un domaine donné et ce sans même viser de certification (aucune de ces normes ne l’exige). La certification n’est en réalité qu’une mouche du coche en matière de système de management. Pour une direction se « préparer » à une certification (un détail qu’on achète à la fin) c’est essentiellement s’engager dans la structuration d’une démarche d’amélioration de ses performances dans un domaine en s’inspirant des principes éprouvés proposés par le modèle normatif correspondant. Une fois structuré le SM n’a même pas besoin d’être certifié car ce n’est pas sa finalité.
A+
PS : ce que tu pourrais faire (sans parler de certification) c’est peut-être d’animer une démarche de découverte* de la norme ISO 9001 par l’état-major** (si ta direction choisit de commencer par le domaine de la qualité), puis de mener une auto-évaluation du management actuel de la qualité dans ton entreprise avec disons deux-trois personnes de l’entreprise concernées et susceptibles de poursuivre la démarche (ce serait bien qu’elles fassent partie de l’état-major), afin d’identifier et d’engager ensuite quelques actions de progrès couvrant des faiblesses actuelles du management de la qualité de la direction en regard des principes de cette norme. Attention, structurer un SM nécessite un minimum de compréhension des concepts de base des normes ISO en question mais surtout aussi d’avoir ou de creuser des connaissances « métier » dans le domaine de management visé (métier de la qualité, de la prévention environnementale, ou des risques professionnels classiquement).
* ta direction pourrait investir dans une journée de « formation » pour elle et toi par un prestataire spécialisé (formation orientée concepts de SM et non « certification » !).
** quel est l’effectif approximatif et le domaine d’activité de ton entreprise ?
5 février 2020 à 10 h 50 min #18032Tout d’adord merci pour vos conseils, cela m’aide beaucoup sur le chemin que je dois prendre.
En ce qui concerne les procédures, j’ai déjà commencé à en établir. J’en ai déjà réalisé quelques unes sous forme de logigrammes (à la demande de ma direction). Je suis également en train de réaliser des modes opératoires sur le produit qui est travaillé dans mon entreprise (mise sur machine, contrôles des produits, etc…).
Pour les non-conformités, dans mon entreprise, chacune d’entre elle est différente càd que le responsable en question les traite toujours au cas par cas. Il n’y a donc pas de procédure écrite. Je vais me renseigner davantage sur la gestion des non-conformités et mettre en place un plan d’actions.
En ce qui concerne les volontés de ma direction, je suis tout à fait d’accord avec toi Henri, ce qui les intéresse est d’avoir des certifications (notamment l’ISO 9001) cependant j’ai lu un rapport d’audit d’une des certifications qu’ils ont qui présente que leur SMQ est en bonne voie vers l’ISO 9001 mais qu’il n’est pas documenté.
Je travaille dans une entreprise textile avec un effectif d’une quarantaine de personnes.
Merci encore une fois
5 février 2020 à 11 h 37 min #18034(suite)
Marco, tu dis donc que ta direction a déjà un projet de certification ISO 9001 « notamment » (quelles autres ?) c-à-d par conséquent un projet de structuration d’un SMQ selon cette norme et qu’elle a même déjà demandé un audit, à un consultant j’imagine, qui a pointé le manque de documentation de ce SMQ. Mais tu as même l’air de dire aussi que ton entreprise est déjà certifiée (selon quelles normes ?)…
Tout ça ne ressortait pas de ton message initial. Tandis que ton dernier message donne un éclairage très différent de la situation. J’ai du mal à comprendre. Peux-tu clarifier-confirmer ce contexte et ta mission au milieu ?
Par exemple ton entreprise est-elle déjà certifiée ISO 9001 ou pas encore ? Dans le second cas, mène-t-elle un projet de structuration d’un SMQ ISO 9001 pour le faire certifier ? Ta mission est-elle de documenter ce SMQ ?
A+
13 février 2020 à 11 h 28 min #18052Mon entreprise est certifiée à la norme « ECOGRIFFE » qui concerne le système qualité et des services dans le domaine du textile. Le rapport d’audit qui m’a été donnée était un audit de renouvellement, ils sont certifiés maintenant depuis quelques années par cette norme.
L’entreprise dans laquelle je suis n’est pas certifiée ISO 9001, elle n’a encore fait aucune démarche (pré-audit) mais l’envisage dans les prochains mois. Je suis donc là pour préparer l’entreprise à se certifier pour l’ISO 9001 principalement car je ne pourrais pas, en l’espace du temps qu’il me reste et mes compétences dans ce domaine, certifier l’entreprise « tout seul ».
Désolé de ne pas avoir été clair dans mes explications, j’ai moi même un peu de mal à comprendre toute la situation…
13 février 2020 à 11 h 49 min #18055Je comprends maintenant votre contexte : bon… bon courage alors
Les préconisations que je vous ai proposé le 4 février sont tout à fait « d’actualité ».
13 février 2020 à 22 h 49 min #18066Hello !
La certification ECOGRIFFE est bien plus une certification technique de certains produits (fils, broderies, dentelles, étoffes, tissus… pour l’ameublement, le linge, les vêtements…) que celle d’un système de management de la qualité.
« On ne se prépare pas à une certification (de SMQ ISO 9001) », mais on peut conduire un projet d’élaboration d’un SMQ (sur la base des exigences de cette norme), ensuite on s’adresse à un organisme certificateur pour obtenir le certificat.
A+
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Although shades, blackout curtains, and blinds cost more than other fabrics, they can be repaid by saving energy and stopping the early aging process of a home’s furniture and fabrics.
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