Forums › Management QSE › Management de la qualité › Approbation des informations documentées
- Ce sujet contient 2 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par HenriPrev, le il y a 2 années et 6 mois.
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1 juin 2022 à 5 h 23 min #21116
<p style= »text-align: left; »>Bonjour,</p>
Dans la norme ISO 9001, l’approbation des documents est abordée. Pas les preuves de cette approbation.Surtout par héritage, ou par crainte qu’un jour on puisse nous demander si un document utilisé était effectivement validé (enquête hypothétique sur nos productions…), nous conservons encore ces preuves : signatures papier, mails d’accord des directeurs…
C’est très contraignant, et du coup partiellement fait.
Mais est-ce nécessaire ?
Comment gérez-vous ces aspects ?
En googlisant, il semble qu’il y ait des ressources AFNOR sur le sujet (les informations documentées doivent-elles encore être validées ?, doit-on faire signer les rédacteurs etc.), mais je n’ai pas accès au site bivi.afnor.org
Merci par avance pour vos réponses.
1 juin 2022 à 11 h 57 min #21117Salut Mickael31,
Je viens d’accéder à la page que tu mentionnes sur bivi.afnor.org, et voilà ce qui y est dit pour l’ISO 9001 :
« Pour le référentiel ISO 9001 :2015, les informations documentées du genre « procédures », « protocoles » ou « modes opératoires » c’est-à-dire véhiculant des informations qui expliquent une bonne pratique de travail, doivent répondre aux exigences suivantes (Cf. § 7.5.2 : « Création et mise à jour des informations documentées « ) :
« Lors de la création et de la mise à jour des informations documentées, l’organisme doit s’assurer que les éléments suivants sont appropriés :
[…]
c) la revue effectuée (et leur approbation pour en déterminer la pertinence et l’adéquation). »
Il suffit donc que des dispositions soient prises pour que la pratique en question soit élaborée ou mise à jour par une fonction habilitée et compétente. Par exemple un dossier de production sera revu et approuvé par un technicien ou un ingénieur d’un service « Méthodes » qui seuls auront accès à l’information pour la rédiger ou pour la modifier. L’informatique permettant un usage répandu des codes d’accès valant signatures. Inutile de reproduire le paraphe d’un chef de service qui ornerait chaque document validé. Quant à la multiplication des autorisations (rédacteurs, vérificateurs, approbateurs), cela partage les responsabilités et ce n’est jamais une bonne pratique et il faut absolument éviter les doubles signatures d’une même personne (ce qui frise le ridicule) et se contenter d’une reconnaissance officielle de compétences de celui qui élabore le document (Cf. § 7.2 « Compétences »). »
en espérant que cela t’aide et dans l’attente d’autres avis peut être plus pertinent
1 juin 2022 à 14 h 33 min #21118Hello !
Même vision de mon coté. L’approche « rédacteurs, vérificateurs, approbateurs » c’est de la « qualité qualiticienne »… datant d’une autre époque. Au fond l’ISO demande « juste » que la documentation du SM soit maîtrisée (donc tenue jour selon nécessité) et surtout que les documents « applicables / actuels » soient disponibles et connus des utilisateurs.
Par contre il est important je pense d’archiver les versions historiques des documents mais sans qu’elles soient utilisables à la place des versions actuelles. J’ajoute qu’une traçabilité de la notion de « revue » documentaire peut être une manière de valider l’évolution ne serait-ce que d’un seul document si besoin. Je finirai en disant qu’une seule date est vraiment importante sur un document SM, c’est celle de son application ! Cette date constitue d’ailleurs par elle-même son « indice » (c’était ma pratique).
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