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26 décembre 2018 à 11 h 19 min en réponse à : ISO 45001 et identification des dangers 6.1.2.1 #16445
Merci beaucoup à tous
J’ai lu ces échanges avec beaucoup d’attention, et j’y vois sincèrement beaucoup plus clair.
Merci pour les détails Henri. J’ai pu m’apercevoir que je n’étais pas le seul à être un peu sous la confusion à la lecture de ce chapitre.. A la limite ils n’auraient peut être pas séparé les deux chapitres, et tenté de faire quelque chose d’homogène concernant les risques cela aurait été plus « facile » à interpréter…
Cette norme est très intéressante mais j’avoue que je trouve ces chapitres au final tellement logique (voire même simples pour un QSE…) qu’ils en sont déroutants…
26 novembre 2018 à 11 h 35 min en réponse à : ISO 45001 et identification des dangers 6.1.2.1 #16294Shawar a déclaré
c’est plus que le document unique mais tout est détaillé dans le paragrapheOui c’est détaillé mais je ne sais pas quel outil permet de tout balayer ? Ou plutôt quel(s) outil(s).
Je ne voudrais pas me mettre à créer des choses qui répondraient déjà à ces exigences…
26 novembre 2018 à 11 h 34 min en réponse à : ISO 45001 et identification des dangers 6.1.2.1 #16293Bonjour Henri
Oui je me suis peut être mal exprimé. Mais j’avoue n’avoir aucune maîtrise sur ce chapitre, je me sens en limite de compétence tant j’ai du mal à analyser ce qui est attendu derrière.
Je parle de la norme ISO 45001. Le chapitre 6.1.2.1 précise qu’il faut mettre en oeuvre un processus pour identifier les dangers et évaluer les risques, de façon pro active. Ensuite, elle nous précise que ces processus doivent prendre en compte l’organisation du travail, les facteurs sociaux, les situations d’urgence etc…
Ma question au final est : comment répondre à ce chapitre ?
-> Est-ce en disant que notre système complet reboucle sur toutes ces exigences ? (en gros, on vérifie que chaque point est bien traité par nos processus de gestion de la SST, donc que les situations d’urgence potentielles sont prises en compte (par un POI par exemple), que l’organisation du travail est adaptée et discutée avec les partenaires etc etc….).
-> Ou est-ce suffisant pour cette partie d’avoir de bons outils d’évaluation des dangers et des risques tels que :
- Analayse des risques macro, type SWOT avec plan d’actions, priorisation des risques etc
- POI
- Document Unique
Idem sur le 6.1.2.2 qui se nomme « évaluation des risques pour la SST et des autres risques liés au système de management SST ». Je ne comprend pas ce qui est demandé.. J’ai l’impression qu’on me parle dans ce chapitre d’une obligation d’éval des risques en SST, comprenant encore une fois plusieurs outils en fonction de l’organisation de l’entreprise. J’ai l’impression que mon POI, DUERP et SWOT répondent à cette exigence…
Je suis perdu sur ce qui est attendu dans ces deux chapitres. J’ai peur de passer à côté.
personne ?
7 novembre 2018 à 14 h 42 min en réponse à : Outils chapitre 8 ISO 9001v2015 Réalisation des activités opérationnelles #16238Bonjour
Je ne sais pas si ça peut te servir mais on ne sait jamais…
Voici ce qu’un consultant m’avait fourni pour ce chapitre. On avait fait la liste de toutes les documentations à avoir au minimum, et ensuite il suffit de se demander quel est le meilleur outil à mettre en place pour l’entreprise en face de cette « doc minimale » :
« Documenter les informations nécessaires pour prouver que les processus ont été réalisés comme prévu.
Exemples de documents : procédures de travail, instructions, enregistrements de non-conformité ou de conformité, etc. «Documenter la fourniture d’informations relatives aux produits et services, le traitement des consultations, les contrats ou les commandes, et leurs avenants, le retour d’information des clients concernant les produits et services, y compris leurs réclamations, les exigences spécifiques relatives aux actions d’urgence et les éléments relatifs à la gestion ou la maîtrise de la propriété du client.
Documenter les exigences relatives aux produits et services (légales, réglementaires et/ou celles jugées nécessaires).
« Documenter les exigences spécifiées par le client, les exigences non formulées par le client mais nécessaires, les exigences spécifiées par l’organisme, les exigences légales et réglementaires, les écarts entre les exigences d’un contrat ou d’une commande et celles précédemment exprimées.
Documenter la résolution des écarts entre les exigences d’un contrat ou d’une commande et celles précédemment définies.
«Documenter les résultats de la revue des exigences et toute nouvelle exigence relative aux produits et services.
Modifier les documents lorsque les exigences relatives aux produits et services changent.
Documenter le processus de conception et développement pour assurer la fourniture ultérieure de produits et services.
Documenter les informations nécessaires à démontrer que les exigences relatives à la conception et au développement ont été satisfaites.
Documenter les éléments d’entrée de la conception et du développement des produits et services.
« Documenter :
a) les résultats attendus;
b) les revues pour évaluer l’aptitude des résultats de la conception et du développement à satisfaire aux exigences;
c) les activités de vérification pour s’assurer que les éléments de sortie de la conception et du développement satisfont aux exigences d’entrée;
d) les activités de validation pour s’assurer que les produits et services résultants satisfont aux exigences pour l’application spécifiée ou l’usage prévu;
e) les actions nécessaires pour la résolution des problèmes lors des revues ou des activités de vérification et de validation. »
Registres des contrôles de conception et de développement« Documenter les éléments de sortie de la conception et du développement des produits pour prouver que ces éléments :
a) satisfont aux exigences d’entrée;
b) sont adéquats pour les processus ultérieurs relatifs à la fourniture des produits et à la prestation de services;
c) contiennent ou font référence à des exigences de surveillance et de mesure, le cas échéant, et à des critères d’acceptation;
d) spécifient les caractéristiques des produits et services qui sont essentielles pour leur usage prévu et leur fourniture ou prestation appropriée et en toute sécurité. »« Documenter:
a) les modifications de la conception et du développement;
b) les résultats des revues;
c) l’autorisation des modifications;
d) les actions entreprises pour prévenir les impacts négatifs. »« Documenter les critères pour l’évaluation, la sélection, la surveillance des performances et la réévaluation des prestataires externes, fondés sur leur aptitude à réaliser des processus ou fournir des produits et services conformes aux exigences.
Documenter les activités et actions nécessaires résultantes des évaluations des processus, produits et services fournis par des prestataires externes. »
Documenter les moyens de vérification ou les autres activités nécessaires pour s’assurer que les processus, produits et services fournis par des prestataires externes satisfont aux exigences.
Documenter la communication aux prestataires externes des exigences.
« Documenter :
• les caractéristiques des produits devant être fabriqués, des services devant être fournis ou des activités ;
• les résultats à obtenir;
• des éléments pour prouver que les critères relatifs à la maîtrise des processus ou des éléments de sortie et les critères d’acceptation relatifs aux produits et services ont été satisfaits ;
• des éléments pour prouver que l’infrastructure et l’environnement sont appropriés pour la mise en œuvre des processus ;
• des éléments pour prouver que la validation, et les validations périodiques, de l’aptitude des processus de production et de prestation de service à obtenir les résultats prévus, lorsque les éléments de sortie ne peuvent pas être vérifiés par une surveillance ou une mesure effectuée a posteriori;
• les actions visant à prévenir l’erreur humaine ;
• la mise en œuvre d’activités de libération, de livraison et de prestation de service après livraison. »Lorsque la traçabilité est une exigence, documenter la traçabilité des éléments de sortie par rapport aux exigences de surveillance et de mesure tout au long de la production et de la prestation de service. (Toutes informations nécessaires pour la traçabilité des éléments de sortie des processus)
Documenter les éléments pour prouver le respect de la propriété des clients ou des prestataires externes.
« Préserver les éléments de sortie au cours de la production et de la prestation de service, dans une mesure suffisante pour assurer la conformité aux exigences.
Exemples de documents : documents d’identification, de manutention, documents prouvant la maîtrise de la contamination, la conformité de l’emballage, le transport, etc.) »Documenter les éléments pour prouver que le produit après livraison respecte les exigences légales et réglementaires, l’analyse des conséquences indésirables potentielles associées à ses produits, la nature, l’utilisation et la durée de vie prévue de ses produits, le respect des exigences des clients, les retours d’information des clients.
Documenter les informations relatives aux résultats de la revue des modifications. Enregistrements de contrôle de changement de production / prestation de service – revue des modifications
« Conserver les informations documentées concernant la libération des produits et services. Les informations documentées doivent comprendre:
a) des preuves de la conformité aux critères d’acceptation;
b) la traçabilité jusqu’à la (aux) personne(s) ayant autorisé la libération. »Documenter les informations relatives au traitement des éléments de sortie non conformes.
Enregistrement des non conformités et actions menéesVoilà… Et avec chaque pilote de processus concerné on déploie les outils nécessaires.
Mais j’avoue que je n’aime pas trop cette approche. Je préfère une réflexion plus « système » en amont, et pas « doc » pure…
« Mais de comptabiliser, à l’instant « t », les actions en retard de réalisation (ou en retard de vérification d’efficacité) par rapport aux délais de réalisation (ou de vérification) prévus. Souvent, au-delà de 20% d’actions non réalisées dans les des délais prévus : vous pouvez vous poser des questions sur la performance de votre système d’amélioration et/ou des ressources allouées. »
Bonjour
Personnellement c’est exactement comme ça que je fonctionne. Un % d’actions en retard (donc non tenues dans les délais) et un % d’actions clôturées. On sait par conséquent que le % restant est tout simplement les « en cours » ou « non débutés mais non en retard ».
J’ai aussi un indicateur sur les % d’actions « à venir » avec un délai fixé à 1 mois. Comme ça, quand on regarde le plan d’actions on se rend compte si de gros sujets arrivent et si on risque d’avoir un engorgement des actions -> et donc des retards.
Ce n’est peut être pas la bonne méthode mais c’est celle qui nous permet de nous interroger et d’en tirer des analyses donc…
25 octobre 2018 à 13 h 24 min en réponse à : ISO 9001 , environnement de travail et stress / burn out ? #16189Bonjour
Merci beaucoup pour vos réponses, et pour ce petit débat qui m’aide clairement à y voir clair au sein de ce chapitre.
Pour répondre à la question qui m’a été posée au début (« quelle est la nature des activités de ton entreprise ? ») :
L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de produits de luxe en parfumerie, cosmétiques et cuir. Le groupe fait réellement en sorte que les conditions de travail soient favorables à une forte qualité de produit (parfois trop) car la non qualité n’est absolument pas acceptée, même à un faible niveau. Les salariés sont dans de bonnes conditions de travail, mais comme partout il peut y avoir quelques problématiques de culture, d’entente, de contexte social… etc.
Je pense identifier dans l’analyse des risques ces points.
23 octobre 2018 à 8 h 41 min en réponse à : ISO 9001 , environnement de travail et stress / burn out ? #16166Merci Henri,
Ton message m’a permis de bien comprendre la logique.
Je t’ai d’ailleurs répondu sur un autre forum
Je met ici une copie :
Merci beaucoup pour ces précisons ! J’y vois beaucoup plus clair.
Finalement, c’est cru de parler comme cela, mais il faut vraiment que je considère que si je prend « soin » de ma main d’oeuvre, c’est uniquement pour satisfaire le client final, et la qualité du produit. Donc je considère mon personnel comme un élément qui impacte la qualité du service ou du produit, et je ne recherche absolument pas la QVT ou autre comme une fin en soi.Belle journée à vous
22 octobre 2018 à 15 h 38 min en réponse à : ISO 9001 , environnement de travail et stress / burn out ? #16160THAUMASIA_Academie a déclaré
Bonjour LAABSIX,Cette exigence du référentiel à plutôt un lien avec les « conditions » techniques de « bon environnement de travail ».
En effet, si l’humain est évidemment une ressources précieuse et que des dispositions telles que le document unique et son animation son évidentes à mettre en œuvre, il s’agit surtout là des conditions techniques. Les différences entre ces deux aspects sont ténues, mais il s’agit essentiellement des conditions ambiantes à la bonne marche des processus (salles blanches, conditions en open-space, surfaces selon les natures de procédés…).
Merci beaucoup de ton retour.
Ce point « technique » était bien présent dans la version 2008. Mais je trouve que la version 2015 parle de choses beaucoup plus concrètes, précises, et ajoute une note très psychologique à tout cela… Elle ne parle pas uniquement d’ambiance de travail « physique » et c’est ce qui m’interpelle (ou plutôt me perd!).
Je cite la norme pour m’expliquer : 7.1.4 Environnement pour la mise en oeuvre des processus « Un environnement approprié peut être une combinaison d’aspects humains et physiques, tels que:
a) sociaux (par exemple non discriminatoire, calme, non conflictuel);
b) psychologiques (par exemple réduction du stress, prévention du «burnout», protection affective);
c) physiques (par exemple température, chaleur, humidité, lumière, circulation d’air, hygiène, bruit).
Ces aspects peuvent varier considérablement selon les produits et les services fournis. »Je pense donc au point a et b, que je ne sais comment prouver…
Alors si tu me dis qu’il ne s’agit que de salles blanches, open space, gestion du batî etc… Ca me semble light pour une maîtrise des aspects psychologiques tels que la prévention du burnout non ?
J’avoue que j’ai peu de partir dans une usine à gaz pour répondre à ce point.
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