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Bonjour à tous,
Le billet d’Henri m’interpelle, je crois qu’il joue sur les mots et j’ai cependant envie de répondre…
On distingue 3 types d’audits :
- Audit de première partie (ou audit interne) : Évaluation de la conformité à une norme, une spécification ou un règlement qui est réalisée par l’entreprise elle-même. En d’autres termes, l’évaluation par première partie est une autoévaluation.
- Audit de seconde partie (ou audit externe) : Évaluation de la conformité qui est réalisée par un client de l’entreprise fournisseur. Le fournisseur autorisera, par exemple, un client potentiel à vérifier que les produits qu’il propose sont conformes aux exigences.
- Audit de tierce partie : Évaluation de la conformité qui est réalisée par un organisme indépendant en dehors des structures du fournisseur et de l’utilisateur du produit. Par exemple un organisme de certification indépendant certifie qu’une entreprise est conforme à ISO 9001 et lui délivre un certificat.
Et donc :
=> « Externaliser un audit interne… est-ce seulement possible ? » + « Si on externe un audit interne… est-ce encore un audit interne ? »
Oui, c’est très courant même, puisque « interne » veut dire ici que c’est l’entreprise qui s’évalue elle-même, pas que cette évaluation est nécessairement réaliser par elle-même. Il est très profitable pour l’entreprise de bénéficier d’un regard extérieur dans un cadre « coopératif » (consultant, audits croisés entre entreprises, …). De plus, comme le suggère Jérémy, on ne peut être juge et partie, ainsi comment le Responsable Qualité pourrait auditer le système qu’il met en place ? Il est le plus souvent en interne le seul porteur de cette compétence… d’où le recours fréquent à des prestataires externes.
=> « Est-ce bien utile de préciser audit interne… puisque aucun autre genre audit n’est exigé dans un SM ? »
La surveillance des fournisseurs, des prestataires et sous-traitants externes est exigée puisqu’en dernier recours c’est bien l’entreprise qui est responsable de ses partenaires. Cette surveillance peut s’adosser à une exigence de mise en place et de maintient d’un système de management de la qualité, et donc être audité (externes). Il est vrai que ce type d’audit est moins fréquent et souvent adossé à l’exigence d’une certification entrainant un audit tierce partie.
=> « – Et donc si un audit n’était pas interne… il serait quoi ? » Je pense apporter la réponse précédemment.
Bien cordialement,
Bonjour,
Je crois que vous vous perdez par une vision trop macro de l’entreprise. Il s’agit pour vous de définir les processus liés au système de management de la qualité.
Je cite la norme ISO 9001 :
« L’organisme doit
a) déterminer les processus nécessaires au système de management de la qualité et leur application dans tout l’organisme;
b) déterminer la séquence et l’interaction de ces processus;
c) déterminer les critères et les méthodes nécessaires pour assurer l’efficacité du fonctionnement et de la maîtrise de ces processus;
d) assurer la disponibilité des ressources et des informations nécessaires au fonctionnement et à la surveillance de ces processus;
e) surveiller, mesurer (lorsque cela a un sens) et analyser ces processus;
f) mettre en oeuvre les actions nécessaires pour obtenir les résultats planifiés et l’amélioration continue de ces processus. »Pour vous aider à prendre de la hauteur (mais pas trop) je vous invite à googueuliser « cartographie des processus », voici par exemple pour vous aider la cartographie de Siemens consultable sur le lien : https://www.swe.siemens.com/france/web/fr/med/sommesnous/qualite/processus/pages/cartographie_processus.aspx
Cordialement,
Bonjour,
Je rejoins la réponse de Jérémy.
Pour connaitre les laboratoires accrédités dans le monde, consultez le site d’ILAC (International Laboratory Accreditation Cooperation) en suivant le lien : https://www.ilac.org/
Cordialement,
Re,
Pour lever l’écart de l’auditeur, il faut que votre situation soit clairement définie, or vous déclarez « Nous avons une entreprise composée de 04 unités de production , certifié en un seul site » dans votre 1er billet et « Notre périmètre de certification couvre l’ensemble des activités de production des 04 unités avec un seul certificat » dans votre dernier billet.
Or ce n’est pas la même chose et c’est ce que l’auditeur semble formaliser en disant » l’approche processus tel que décrite dans la cartographie n’est pas en adéquation avec le fonctionnement actuel, (organisation par unité et décentralisation des activités support par unité, et ces processus sont piloté séparément d’une unité a l’autre) ».
Il dit que votre système documentaire qualité n’est pas le reflet de la réalité.
Je crois que vous devez lever l’ambiguïté sur votre fonctionnement, c’est à dire clairement définir et mettre à jour un périmètre de certification et un système qualité intégrant les 4 sites de fabrication.
Peut-être avez-vous obtenu votre certification pour votre site initial, siège social de l’entreprise, puis pour faire face au développement de votre entreprise vous avez acquis de nouveau site. Aujourd’hui l’auditeur constate qu’il n’y pas d’adéquation (de votre système qualité et/ou de votre périmètre de certification) entre la situation d’hier et d’aujourd’hui.
J’espère avoir pu vous aidez.
Cordialement,
3 octobre 2012 à 15 h 08 min en réponse à : Comment décliner la politique qualité en objectifs mesurables ? #10785Bonjour Razik,
J’ai peur que ces objectifs soient bien généraux pour pouvoir vous aider concrètement. Ils définissent davantage la stratégie d’entreprise plutôt qu’une politique qualité.
Je vous renvoie ci-dessous à un autre article du forum évoquant les indicateurs types de processus afin de vous aidez à mieux appréhender la réponse que vous pourriez apporter à votre problématique : http://www.qualiblog.fr/forum/management-de-la-qualite/indicateurs-de-performance-processus-achat-logistique/#p93
Cordialement,
Bonjour Razik,
Je m’associe aux remarques de Jérémy, notamment la formulation de l’écart de l’auditeur, il est important pour pouvoir vous aidez de disposer de l’exacte formulation, de l’exacte situation de votre entreprise. De plus, précisez-nous s’il s’agit de l’audit du site certifié (ce que je crois puisque vous parlez de surveillance) ou de l’audit initiale de l’un des 3 autres sites…
Pourquoi l’auditeur parle t il de mono et multi-site ?
Si le périmètre de votre certification couvre un unique site de fabrication (indépendant des autres) pourquoi évoquer la déclinaison de votre système de management aux autres sites ? Cela ne regarde alors pas l’auditeur, l’écart n’est pas fondé…
Ce que je pressens en vous lisant, mais arrêtez-moi si je me trompe, c’est que votre organisation « joue » sur l’ambiguïté d’avoir un site certifié pour communiquer plus globalement auprès de ses partenaires sur la certification des 4 sites. Autre hypothèse, les 4 sites sont en fait interdépendants (et non pas indépendants, simple copier-coller comme vous semblez le décrire) et interagissent donc ensemble (processus partagés, croisés) ainsi le périmètre de votre certification n’est pas en adéquation avec la réalité.
Suis-je sur la bonne piste ? Si c’est le cas, attention car ce chemin peu conduire à celui de l’usage abusif d’une certification (danger !).
Mon métier me conduit à réaliser de nombreux audits d’entreprises et je peux constater ce genre de choses. Sachez, mais je parle au conditionnel puisque je n’ai pas connaissance de votre situation réelle, que lors des commissions de certification ou nous examinons les dossiers des entreprises, les faits les plus graves sont ceux de l’usage abusif que les entreprises font de la certification. Généralement, si les faits sont avérés et intentionnels, la radiation peut être immédiate, un délai de prescription peut être observé avant toute nouvelle demande de l’entreprise (plusieurs années), des recours peuvent être faits auprès des tribunaux.
Donnez-nous plus de matière, tenez-nous au courant, votre cas m’intéresse.
Cordialement.
2 octobre 2012 à 19 h 14 min en réponse à : Comment décliner la politique qualité en objectifs mesurables ? #10778Bonsoir Razik,
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre question…
En premier lieu, de quels objectifs qualité parlez-vous ? ont ils été formalisés par votre entreprise ? Peut-être à l’issu de la revue de Direction… Chaque organisation définie ses objectifs, les siens, selon l’avancement du système de management, selon les priorités définies par la Direction, même si un tronc commun de démarche qualité demeure.
Une entreprise ne peut pas tout, tout de suite, il doit donc exister des priorités, VOS objectifs qualité.
A partir de là, il vous faudra effectivement avant toute modification, toute amélioration, définir un indicateur afin de vérifier le bien fondé de vos solutions et l’évolution de la situation dans le temps.
Je suggère de commencer par identifier ce qui a permis de définir vos objectifs, de les prioriser, une mesure doit exister (même subjective) puisque quelqu’un à défini que ce sont vos objectifs qualité.
Cordialement.
28 septembre 2012 à 6 h 48 min en réponse à : Gestion documentaire : combien de temps conserver les versions périmées des documents ? #10771Bonjour Adeline,
Je rejoins la réponse d’Henry. Adossez-vous au cadre formel de votre activité, dépendez-vous de réglementations ? de certifications ? Plus globalement, conserver une trace de l’évolution de l’organisation reste un historique qui peut s’avérer utile pour vous, vos collaborateurs, vos successeurs…
Cordialement.
21 septembre 2012 à 7 h 29 min en réponse à : Se procurer la norme internationale de SME gratuitement et sans la pirater… #10752Bonjour à tous et merci à Henri pour cette piste…
Le Système européen d’audit et de management environnemental (EMAS) est un système d’audit et de management environnemental de l’Union européenne destiné aux entreprises (et autres organisations) permettant d’évaluer, d’améliorer et de rendre compte de la politique environnementale.
Les exigences du système de management environnemental du règlement EMAS sont effectivement identiques à celles de l’ISO 14001. Cependant EMAS accorde une importance particulière aux éléments de respect de la législation, d’amélioration des résultats en matière d’environnement, de communication et d’implication du personnel.
Une organisation qui dispose d’une certification ISO 14001 peut, dans la pratique, obtenir un enregistrement EMAS en faisant en plus valider le rapport environnemental selon les règles en vigueur dans ce domaine. C’est également le point qui différencie les normes ISO 14001 et EMAS. ISO 14001 n’exige pas qu’une organisation publie périodiquement des informations concernant ses résultats environnementaux (au contraire d’EMAS).Cordialement,
18 septembre 2012 à 19 h 35 min en réponse à : Maitrise des équipements de surveillance et de mesure + surveillance et mesurage #10738Bonjour Adeline,
Une réponse argumenté nécessiterait de mieux appréhender la nature et la portée de votre activité.
D’une manière générale, il reste de bon sens d’utiliser des outils de mesures fiables (gestion métrologique). Je pressens donc que votre question est plutôt orienté sur le caractère obligatoire ou non de cette vérification… Agissez-vous dans un contexte réglementé et/ou certifié ? Si oui, votre activité dépend alors d’un cadre formalisé (directive, règlement, normes, référentiel, …) fixant des exigences. Reportez-vous à ce cadre pour répondre à votre question. Si non, c’est votre bon sens qui s’exprimera !
Cordialement,
16 septembre 2012 à 9 h 30 min en réponse à : Comment faire s’approprier la qualité par les équipes #10732Mon propos ne se veut pas exhaustif mais dressera des essentiels incontournables…
– L’implication de la Direction et le management par l’exemple (pas de démarche vitrine, à court terme, mais un projet d’entreprise, inscrit dans le temps).
– Former à tous les niveaux de l’organisation, communiquer à tous les partenaires (interne, externe) sur la teneur et la portée du SMQ (compréhension, visibilité, implication).
– Déployer la démarche à travers un management participatif (associer plutôt qu’imposer, valoriser les idées, mailler l’organisation de relai qualité).
– Élaborer un tableau de bord, avec des indicateurs pertinents, visible de chacun en apportant la preuve de l’intérêt du SMQ sur la pérennité de l’entreprise.
– Fixer des challenges à l’entreprise, à son personnel en valorisant par exemple le déploiement qualité par l’obtention de reconnaissance (certification, prime).…en souhaitant avoir contribuer à la compréhension de l’appropriation d’un SMQ.
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