Règle/Périmètre sur le contenu d’une Dérogation

[Zebuth]

Bonjour à tous.

Je suis consultant informatique en charge de mettre en place un système pour la gestion des dérogations chez mon client.

Mon client a tendance à créer une dérogation pour plusieurs pièces (multi numéros de série) et pour plusieurs défauts. De fait, la sanction (Acceptation, Refus, etc …) est attribuée au couple [numéro de série, Défaut], ce qui pose le problème de pouvoir libérer certains Numéros de série « Acceptés », alors que d’autres sont encore en traitement (Duplication de dérogations). Bref, dans ce contexte de dérogations « fourre-tout », un ERP a du mal à suivre !

Je dis régulièrement à mon client qu’une dérogation devrait gérer un évènement sur une pièce, éventuellement un lot identifié de pièces. Car on devrait traiter « l’exception » comme quoi la pièce ne répond pas tout à fait à la définition, plutôt que de considérer la déro comme un dossier multi-pièces, multi-défauts, et multi-sanctions.

Pour pouvoir recentrer un peu mon client, je voulais savoir s’il existe, sur le plan normatif, des règles de contenu d’une dérogation ?

Par avance merci.

Zebuth.

[Ito]

Bonjour Zebuth,

 

Il n’y a pas de norme à ma connaissance qui spécifie les règles de contenu d’une dérogation. Si on replace dans le contexte, une dérogation signifie qu’il y a un écart entre les spécifications clients et les pièces physiques et sur lesquelles la décision d’acceptation revient au client. Si ton client veut regrouper les dérogations cela semblerait qu’il y a des problèmes qualités, donc au lieu de travailler sur la gestion de la dérogation, il serait judicieux de travailler sur les causes de dérogation.

Pour t’aider, je vais te confirmer que tu as raison, et qu’une demande de dérogation devrait être pour une référence, une commande client, une ligne de commande et numéro de lot. Après pour des raisons de gestion,il peut arriver de mettre plusieurs numéros de lot dans une dérogation, mais ce qui est important est le couple référence / n° de commande.

Pour exemple, voici les données dans les demandes de dérogation de ma société :

– Article

– Désignation de l’article

– Référence article client 

– N° de commande

– Client

– Contact client

– plus les informations sur le défaut et la décision client

[Zebuth]

Merci Ito.

Le nombre de DERO est un indicateur très surveillé par mon client. Du coup, peu à peu les DERO sont devenues plus étoffées (mono référence, certes, mais multi-numéros de série … parfois plus de 100 !). L’indicateur s’est amélioré, mais pas le nombre de pièces en dérogation. Le problème est que je n’arrive pas à les faire rentrer dans le « droit chemin ». Ça m’aurait arrangé que le « droit chemin » soit normalisé, car il est plus facile de suivre les normes, que de suivre les conseils d’un prestataire informatique.

Comme bien souvent il faudra sans doute se plier aux exigences du client, et lui développer ce qu’on appelle « une usine à gaz ». C’est d’ailleurs très pratique « une usine à gaz » … ça permet de faire supporter au système informatique, les défaillances originelles d’un processus métier. Mais bon, c’est la vie. En tout cas, je reste à votre écoute.

Zebuth.

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