Forums › Management QSE › Management de la qualité › Nombre de pilote maximum par processus
- Ce sujet contient 42 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA_Academie, le il y a 5 années et 11 mois.
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9 février 2018 à 9 h 25 min #9989
Bonjour, je suis actuellement entrain de mettre en place un SMQ suivant la norme ISO 9001 V 2015 dans une PME. J’ai définis, les processus mais au vue de l’organisation actuelle de l’entreprise, je me retrouve avec plusieurs pilotes par processus.
Je m’explique j’ai 2 personnes au service BE/Méthodes (qui est une de nos processus de réalisation) hors elle n’ont pas le même domaine d’activité 1 personne au BE et une autre aux Méthodes. Elle sont en lien direct d’en la démarche de création de nouveaux projets.
Ma question est quel est le nombres maximum de pilotes par processus?
De plus avez-vous une méthodes pour déterminer les risques et opportunitées pour chaque processus?
Cordialement.
9 février 2018 à 12 h 32 min #14582Bonjour Charles,
Posons tout d’abord un premier principe : la norme n’exige absolument pas de désigner des pilotes de processus… elle exige de « piloter » les processus, mais selon la nature, le contexte, la taille et la complexité de l’organisme, les pilotes peuvent effectivement être un relais précieux et opérationnel de pilotage. Enfin… des pilotes investis, motivés et ayant le temps et les moyens d’assumer ce pilotage.
Un deuxième principe : à partir de l’instant ou on confie une même tâche, une même activité de pilotage, de management, de réalisation d’action à deux personnes, on a généralement deux fois moins de chances que cette action soit menée à terme efficacement et dans les délais attendus.
Aussi, un double, triple… pilotage n’est pas approprié.
Au besoin, un pilote peut avoir un « co-pilote » qui partage une partie mais pas toutes les responsabilités (du reste, il est toujours intéressant de formaliser noir sur blanc le rôle d’un(e) pilote de processus). Au besoin, si deux pilotes s’imposent, peut-être y a-t-il matière alors à disposer de deux… processus…
Ensuite, si cela répond à un besoin interne et un besoin de management (à priori, à part celui de contenter tout le monde, je ne vois pas bien ) vous pouvez confier le pilotage à deux, trois ou plus de pilotes (toujours avec la règle arithmétique basique qui vous vaudra de diviser par deux, trois ou plus l’efficacité du pilotage) : c’est votre système de management, vous pouvez donc en faire ce que vous souhaitez, surtout dans un domaine ou la norme ISO 9001 : 2015 ne pose aucune exigence.
9 février 2018 à 12 h 41 min #14584Ha oui… une méthode pour l’analyse des risques pour les processus est disponible totalement gratuitement, totalement complète, totalement illustrée d’exemple et totalement désintéressée sur la chaine Youtube « THAUMASIA Académie » (un peu comme le nom de notre pseudo ici).
Très cordialement,
9 février 2018 à 12 h 50 min #14585Merci pour la réponse, je pense rester « basique » avec 1 pilote par processus afin de simplifier et structurer les choses.
Merci pour ton outil d’analyse je vais regarder cela.
Cordialement.
9 février 2018 à 14 h 08 min #14587Hello !
Question curieuse : à quel endroit la norme ISO 9001 exige-t-elle d’analyser les risques ?
Sinon même réponse de fond : il est malsain d’attribuer le même rôle, responsabilité ou autorité à deux personnes, quelque soit le domaine.
A+
9 février 2018 à 15 h 02 min #14589Alors pour te dire où l’iso 9001 nous imposent de faire une analyse de risque je ne pourrais pas te dire car je suis en attente de réception de la norme, mais cependant de ce que j’ai vue sur le net il nous demande maintenant de déterminer les risques et opportunités sur chaque processus donc pour moi il faut effectuer une analyse de risque. je préfère juste prendre les devants
9 février 2018 à 16 h 24 min #14590(suite)
Charles, ISO 9001 n’exige pas « d’analyser » les risques (mais de les déterminer). C’est Thaumasia qui veut les analyser sans justification, et qui envisage même un « outil d’analyse* des risques ». Mais pourquoi s’inventer des exigences supplémentaires ? D’ailleurs Charles je pense que tu devrais attendre de disposer de la norme plutôt que de prendre le net comme référentiel.
* si c’est l’outil « GFM » c’est assez incroyable que « M » (la maîtrise du risque) soit un critère de risque… en tout ça ce n’est pas de l’analyse (des causes, sinon de quoi d’autres ?) c’est au mieux de la hiérarchisation subjective des conséquences.
A+
9 février 2018 à 16 h 38 min #14591Alors avez-vous un outils pour déterminer les risques liés au processus? et je ne prend pas le net comme référentiel je connais déjà assez bien la version 2008 le net ma juste servis à connaitre les grosses évolutions du passe de v2008 à v2015.
Cordialement.
9 février 2018 à 17 h 12 min #14592Bigre…
Je ferais une réponse simple alors…
Charles : ok pour votre vision du net. Mais… allez quand même jeter un oeil si vous le souhaitez, vous risquez d’être surpris. Mais ne pas le faire ne me posera aucun problème : il s’agissait simplement d’une réponse à votre demande.
Henri : nous avons déjà eu ce débat et, ici, je ne cherche pas à m’opposer à une vision qui prône que, forcément, un consultant en demande trop… La très grande majorité des organismes que nous avons l’honneur d’accompagner sont très satisfaits de nos préconisations en terme d’approche des risques qui leur permet une projection et une maîtrise pragmatique. Au final, l’exigence, si ‘lon y répond de fait : on s’en moque un peu. Seul le résultat quant à la capacité d’un organisme à diminuer sa sensibilité au risque et à en partager l’intérêt en interne est importante.
Pour cela, nous ne perdons pas trop de temps à décortiquer chaque mot, mais nous préconisons ce qui est utile et profitable. Aussi, opposer la notion d’analyse et et de détermination ne m’apparaît pas un sujet revêtant de l’importance : chacun son approche et ses conseils, je vous laisse votre définition , ce débat ne me semble pas porteur d’intérêt.
Ce n’est pas toujours simple de proposer d’aider… cela génère souvent de la méfiance… c’est étonnant non ?
9 février 2018 à 21 h 00 min #14595(suite)
Charles, en Qualité un outil simple pour une Direction souhaitant déterminer les risques et opportunités$ qu’elle souhaite prendre en compte via son SMQ c’est par exemple le « brain storming ». Le reste risque d’être de la qualité qualiticienne comme il y a de la politique politicienne.
*elles sont souvent oubliées dans ces nouvelles discussions de Qualiticiens et personne ne propose « d’outil d’analyse » pour elles.
Ce n’est pas toujours simple de proposer d’aider… cela génère souvent de la méfiance… c’est étonnant non ?
A+
10 février 2018 à 7 h 47 min #14596Il est vrai que c’est un risques et que, selon les expériences personnelles, d’aucuns peuvent vivre de mauvaises expériences générant toutes sortes d’appréhensions.
Mais fort heureusement : il ne s’agit pas là de généralités. Ni dans les approches de la qualité qualiticienne (le monde à fort heureusement bien évolué sur ses approches du management de la qualité par exemple) ni dans la sévérité de leur jugement.
Il est normal de se méfier par défaut des changements, des interprétations, mais le bon sens permet quasi immanquablement (ou les forums ) de ne pas s’emballer ou se laisser emballer.
Vous verrez Charles : tout est une question de bon sens en définitive. Les référentiels tels que l’ISO 9001 ne sont que des règles de bon sens qu’il est intéressant de prendre comme telles et de déployer avec cette intention, sans se priver de ce que les aprioris pourraient masquer.
10 février 2018 à 10 h 03 min #14597Hello !
L’arrivée de cette nouvelle notions de risques en Qualité génère des interrogations voire des doutes, c’est assez normal en effet. Et je crains vraiment que ce soit une occasion pour les marchands du temple de vendre de la qualité qualiticienne (comme par exemple des usines à gaz pour triturer la notion de risques bien ai-delà des exigences ISO 9001).
Mais je crois que le questionnement de Charles est satisfait désormais, il me pardonnera donc probablement de rebondir sur ton commentaire Thaumasia à propos de « bon sens ».
J’ai souvent observé que le « bon sens » était invoqué quand face à une problématique on manquait en réalité de références ou de connaissances établies pour l’instruire (ce qui me fait dire que le « bon sens » c’est souvent une « absence de connais-sens »). Alors dans ces situations « on » sort le « bon sens » pour justifier telle prise de décision sans réelle base (puisque le bon « bon sens » est un référentiel personnel très variable, il n’est donc ni établi ni partagé).
Si des normes telles que l’ISO 9001 n’étaient qu’une question de « bon sens » il n’aurait pas fallu des années pour les élaborer et les faire évoluer encore (on n’aurait même pas eu à les rédiger). Ce sont au contraire les fruits de réflexions et d’expériences orientées par leurs géniteurs selon leurs motivations dans les domaines considérés. Ces référentiels ou ces règles sont donc le partage de bien d’autres choses que ce que tu prétends être du simple bon sens Thaumasia car le bon sens est indéterminé.
PS en forme de vague illustration : pour exploiter le référentiel ISO 9001 (quand il en disposera) Charles doit s’attacher à ses exigences plutôt qu’aux multiples « bon sens » qui traînent sur internet.
A+
10 février 2018 à 16 h 27 min #14598Personnellement, j’aime bien proposer aux personnes de faire preuve de bon sens. Et, toujours aussi personnellement, je ne l’invoque pas par manque de référence ou de connaissances établies.
Je me demande parfois, Henri, d’où vous tirez toutes vos expériences qui me semblent aussi calamiteuses qu’il vous faille systématiquement décortiquer chaque mot en allant débusquer le malin, chaque proposition d’autrui en présentant les raisons de ne pas les suivre , et faire preuve d’une telle circonspection que le dernier mot s’en trouve toujours être une critique…
Je trouverais intéressant, à force d’échanges, de vous voir ouvrir quelques chakras dans les années à venir et de vous faire découvrir, pourquoi pas, qu’il existe d’autres mondes et d’autres expériences que la votre.
Charles, donc : faites vous confiance, suivez les conseils qui vous semblent emprunts de bon sens et considérez que vous disposez de toute l’intelligence pour faire la différence entre le bon grain et l’ivraie. Puis, offrez-vous de décider par vous même si votre questionnement est désormais satisfait…
10 février 2018 à 17 h 39 min #14600Thaumasia je ne me permettrais pas de dire que tes expériences sont calamiteuses, alors je te prie de retirer cette expression à mon propos ainsi que des remarques personnelles comme celle visant mes chakras.
Dans un forum qui se respecte on peut discuter les idées et arguments des interlocuteurs (c’est aussi fait pour ça si besoin), mais il n’est pas admissible de s’attaquer aux personnes.
A+
11 février 2018 à 8 h 46 min #14602Tout comme, dans un forum, il me semble possible d’échanger sans dénigrer ou critiquer les propositions faites par d’autres.
Aussi, s’il me prend la même envie de vous proposer de nouvelles visions (et de supposer que cette fougue à régulièrement démonter mes posts qui n’ont que pour but d’apporter au plus grand nombre provient d’une expérience professionnelle qui vous a probablement été douloureuse) que celle que vous avez de torpiller souvent mes propos, et que je tente de comprendre les raisons de cela…
N’y voyez aucune critique de ma part il n’y en avait aucune dans mon message précédent, simplement une question.
Ouvrir des chakras n’a pas la moindre allusion graveleuse si vous m’y prêtiez cette intention, il s’agit, dans mon langage, d’un effet que je trouverais fort intéressant que vous vous ouvriez à de nouveaux horizons au travers de nos échanges, de notre « communication ». Mais, si apparaît impossible : cela sera ainsi, dont acte.
Dans l’expression « calamiteuse », j’y vois la seule explication (non pas de l’expérience dont vous avez fait preuve, mais bien de celle que vous avez subie) à ce retour régulièrement négatif de mes posts. J’apprécierai sincèrement, si cela est une mauvaise interprétation (mais après tout, ne le sont-elles pas toutes du moment qu’elles soient des interprétations ?) que vous m’instruisiez sur les raisons de cet état ?
Alors nous semblons en effet en accord sur ce point : nous ferons progresser ce forum avec des attitudes réciproquement respectueuses. Si cela vous séduit : nous pouvons ne pas systématiquement critiquer la pensée de l’autre, nous pouvons accueillir les questions des intéressé(e)s sans mots blessants ou fausses surprises à l’idée qu’ils aient fumé la moquette en lisant une norme (pour ce qui est de « perturber » le texte de l’autre, je vous remercie, nous n’avons plus à y revenir : +3 en respect).
Bigre : l’avenir de ce forum fait alors envie !
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