Forums › Management QSE › Management de la qualité › MODIFICATION DE LA DOCUMENTATION ISO 9001 : 2015
- Ce sujet contient 18 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Henri, le il y a 6 années et 12 mois.
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24 décembre 2017 à 9 h 48 min #14397
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Je vais aborder la question d’une autre manière, plus courte…
Imaginons un auditeur intervenant dans une entreprise dont le SMQ ne comporte pas de « manuel Qualité » parmi ses « informations documentées » et une autre qui en a un. En auditant la documentation SMQ de la seconde entreprise il sera automatiquement amené à interroger l’entreprise sur la pertinence de ce « manuel » qui ne répond à aucune exigence particulière du référentiel d’audit (l’ISO 9001)…
Alors pourquoi donc gérer un « manuel Qualité » à ce jour ? Toute la question est là. Et la réponse ne peut plus être « normative », elle ne peut être que « personnelle » (puisque que « hors ISO 9001 »).
A+
24 décembre 2017 à 14 h 16 min #14398Oui sur le fond, nous semblons tout à fait d’accord sur l’approche de l’utilité des choses et de leur conformité (tout en espérant que ce court débat n’épuise pas un auditoire parfois effrayé à l’idée même de converser sur le management de la qualité).
Mais j’oserais simplement répondre à cette phrase : « … il serait (l’auditeur) automatiquement amené à interroger l’entreprise sur la pertinence de ce manuel qui ne répond à aucune exigence particulière… ».
Hé bien… j’espère bien qu’il poserait cette question ?
Il en apprendrait soit à l’entreprise sur l’inutilité potentielle de la « chose », soit, en apprendrait lui-même sur l’utilité qu’en ont certaines (des entreprises). Cela ne pourra qu’ouvrir certains de ses chakras en termes d’interprétation et d’attendus. Du reste, j’espère qu’il ne s’en limitera pas à ne simplement attendre « que » les documents exigés par la norme (ou… une norme) mais qu’il aura compris devoir attendre les documents utiles (à minima bien évidemment les informations documentées exigées, cela va sans dire, mais mieux en l’écrivant) que cette même entreprise a jugé bon de déployer.
Mais oui, nous sommes d’accord sur le fond : déployer les éléments utiles et nécessaires. Dès lors que l’on déploie le moindre support, information ou éléments uniquement pour répondre à la norme (ou parfois, aux désidératas d’une fonction qualité) : il y a un souci. De même, dès lors que l’on commence à prendre plus de temps à maintenir un système qu’à en profiter des bénéfices : il y a un souci…
Pour le reste : si les équipes en place en ont l’utilité, un support a toute sa légitimité.
A +
P.S. : personnellement, j’en resterais là sur ce sujet nous avons donné le fond et cela me semble plutôt positif. Merci pour cet échange.
24 décembre 2017 à 17 h 39 min #14400C’est bien ça, si les équipes en place en ont l’utilité, un support a toute sa légitimité (c’est par exemple le cas du « carnet de bord », du « mode opératoire » , de la « spécification de fabrication », du « plan de vérification », de la « résolution d’une NC », du « support de REX », etc…). A+
25 décembre 2017 à 7 h 04 min #14402PS: une manière de « ne pas risquer d’épuiser un auditoire parfois effrayé à l’idée même de converser sur le management de la qualité » c’est en l’occurence de ne pas valoriser ou même évoquer dans une discussion sur la mise en oeuvre de l’ISO 9001 un document qui ne fait tout simplement plus-pas partie de ce modèle de SMQ… A+
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