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, le il y a 5 années et 6 mois.
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rebecca a déclaré
Bonjour Tout le Monde ,je suis nouvelle dans le forum. je voudrais avoir s’il vous plait vos conseils par rapport à une situation assez compliquée dans laquelle je me trouve.
voila je suis étudiante master QSHE et j’effectue mon projet de fin d’études dans une entreprise qui s’est créée il y a tout juste un mois.
le directeur souhaite faire certifié l’entreprise iso 9001 2015 …
Bonjour Rebecca,
Je sais que ça fait déjà 2 ans que vous avez posté votre question mais j’ai quand même espoir que vous verrez mon message…
Pourrait-on avoir des nouvelles de comment s’est fini votre projet ? Avez-vous réussi à mener à bien la certification ?
Je suis aussi en fin d’études QHSE et j’ai un projet de mise en place d’un SMQ dans une TPE au vu d’une triple certification ISO 9001, ISO 14001 et ISO 45001.
Merci d’avance.
Cordialement
Bonjour,
Je me suis permis de déplacer votre message dans un nouveau sujet, en effet, datant de 2 ans : sa reprise n’est pas forcément des plus efficaces pour le traitement de votre question et il y a peu de chance que cette contributrice vous réponde…
Souhaitez-vous un coup de pouce de la communauté de Qualiblog aujourd’hui ? Il se trouvera plusieurs personnes qui vous apporteront d’avisés conseils : n’hésitez pas !
Cordialement,
Hello !
Ariane, il est rarissime de « rater » une « certification » de SM (j’ose dire que c’est un produit qu’on achète). La vraie question serait plutôt de se demander si deux ans après avoir formalisé et lancé son SM (ne pas confondre SM et certification) selon un modèle(s) normatif la direction a obtenu ce qu’elle espérait de sa démarche.
Autre remarque, plutôt que « mise en place d’un SMQ… en vue d’une triple certification ISO 9001, 14001 et 45001 » il serait plus juste de dire « mise en place d’un SM « QSE » (intégré ou pas)… en vue d’une triple certification ISO 9001, 45001 et 14001« .
J’ajoute ci-dessous les grandes lignes que je propose pour élaborer un SM selon ce genre de modèle normatif (il y a évidemment plus de travail pour trois domaines de management qu’un seul).
A+
Pour mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management « X » et la norme de SM visée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes à suivre (validées par certaines expériences personnelles) :– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum, voire une formation sur la norme et le SM (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique.
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant au CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
PS : il y a qq temps il y a eu une discussion sur un projet de SM « QSE » mais je ne le retrouve pas… quelqu’un le retrouvera-t-il ?
THAUMASIA_Academie a déclaré
Bonjour,Je me suis permis de déplacer votre message dans un nouveau sujet, en effet, datant de 2 ans : sa reprise n’est pas forcément des plus efficaces pour le traitement de votre question et il y a peu de chance que cette contributrice vous réponde…
Souhaitez-vous un coup de pouce de la communauté de Qualiblog aujourd’hui ? Il se trouvera plusieurs personnes qui vous apporteront d’avisés conseils : n’hésitez pas !
Cordialement,
Bonjour,
Je vous en remercie
Hello !
Ariane, où en es-tu depuis ce mois écoulé de ta contribution à la structuration d’un SM « QSE » dans cette TPE ?
A+
Henri a déclaré
Hello !Ariane, il est rarissime de « rater » une « certification » de SM (j’ose dire que c’est un produit qu’on achète). La vraie question serait plutôt de se demander si deux ans après avoir formalisé et lancé son SM (ne pas confondre SM et certification) selon un modèle(s) normatif la direction a obtenu ce qu’elle espérait de sa démarche.
Autre remarque, plutôt que « mise en place d’un SMQ… en vue d’une triple certification ISO 9001, 14001 et 45001 » il serait plus juste de dire « mise en place d’un SM « QSE » (intégré ou pas)… en vue d’une triple certification ISO 9001, 45001 et 14001« .
J’ajoute ci-dessous les grandes lignes que je propose pour élaborer un SM selon ce genre de modèle normatif (il y a évidemment plus de travail pour trois domaines de management qu’un seul).
A+
Pour mettre en place un Système de Management (quelque soit le domaine de management « X » et la norme de SM visée) voici quelles sont à mon avis les grandes lignes à suivre (validées par certaines expériences personnelles) :– Voir d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise comme un « projet » de l’entreprise à mener par la direction en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la part de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte-compréhension-appropriation des exigences du modèle normatif de SMX par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum, voire une formation sur la norme et le SM (et/ou de manière opportuniste à travers le point suivant).
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà le domaine X d’une manière ou d’une autre, même si c’est d’une manière empirique.
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning des tâches avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant au CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera une sorte de formation minimum ou complémentaire évoquée plus haut).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant au passage les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X ainsi consolidés ou créés, et lancer peu à peu le SMX avec leur participation initiale et maintenue ensuite.
NB : créer et lancer un SMX prend raisonnablement de l’ordre d’une année.
Bonjour Henri,
Je vous remercie vivement pour votre réponse qui m’aide beaucoup à y voir plus clair. Je ne faisais pas la distinction entre « certification » et « mise en place d’un SMQ », ces deux termes allaient de pair pour moi… Cela veut-il dire qu’une entreprise qui est, par exemple, certifiée ISO 9001 pourrait ne pas avoir de SMQ en place à la première certification ?
Par ailleurs, auriez-vous de la lecture à me conseiller pour la mise en place d’un SMI dans une TPE ?
- J’avais lu dans un article de La Nouvelle Usine qu’une norme traitait spécifiquement de ce sujet, il me semble que c’est la FD X50-818. Avez-vous entendu parler de cette norme ?
- Que pensez-vous des organismes qui lancent un projet de certification en 3 mois en embauchant un stagiaire en fin d’études QHSE BAC+5 et faisant appel à un consultant pour documenter et implémenter un SMX ? L’entreprise en question « pratique la qualité » à travers ses clients qui le lui imposent (grands groupes pharma). Le traitement des NC, certaines procédures ou encore la traçabilité lui sont imposés. Elle fait de l’assurance qualité mais il lui manque la partie « management ».
Merci d’avance !
Henri a déclaré
Hello !Ariane, où en es-tu depuis ce mois écoulé de ta contribution à la structuration d’un SM « QSE » dans cette TPE ?
A+
Bonjour Henri,
J’avance doucement, il y a une masse de travail. Plus j’avance, plus il y en a.
Ce qui est le plus dur pour moi, c’est d’à la fois, documenter et d’implémenter le SMI sur le terrain.
Créer de la documentation est une chose, la faire vivre en est une autre..
Je suis suivie par un consultant qui m’a aidé à établir un plan d’actions…
Merci de prendre de mes nouvelles
(suite)
Je rebondis sur tes interrogations Ariane :
1- « … une entreprise qui est, par exemple, certifiée ISO 9001 pourrait ne pas avoir de SMQ en place à la première certification ?«
>> Non c’est impossible. Mon appel à ne pas pas confondre certification d’un SM et ce SM ne suggère pas ce « cas »… Pour se payer une « certif » de SM selon telle norme il faut forcément pouvoir présenter un minimum de SM selon cette norme à l’auditeur de certification selon cette norme…! Par contre l’inverse est possible : une entreprise peut tout à fait adopter un modèle normatif pour structure un SM et s’améliorer sans pour autant vouloir le faire certifier (autrement dit c’est le SM qui est promesse d’amélioration pas sa certification).
D’ailleurs pour enfoncer le clou, il faut rappeler au moins : que c’est l’entreprise qui monte et anime son SM et que c’est un organisme extérieur qui prononce et gère la certification ; et que l’objectif d’un SM est pour l’entreprise d’améliorer sa performance dans tel domaine et que l’objectif d’être certifié est de faire savoir qu’on a un SM conforme à telle norme.
2- « Mise en place d’un SMI dans une TPE sur la base du document FD X50-818 ?«
>> Si j’en crois la « boutique AFNOR » ce « guide pour l’amélioration de la performance des TPE/PME par une démarche qualité progressive » ne visait pas vraiment la création d’un SMI, mais vient de toute façon d’être annulé semble-t-il.
>> Des documents traitant de SMI il en existe quelques uns ici ou là (ex : PAS99 chez BSI) mais ils n’apportent pas grand chose en pratique (au fond ils ne font qu’enfoncer des portent ouvertes par les éléments génériques communs* aux normes ISO de SM) et de toute façon les certifications de SM ne se prononcent pas sur ces référentiels mais sur des normes ISO spécifiques des différents domaines de management traités par un SMI !
* qu’on retrouve maintenant dans le structure HLS des normes de SM ISO.
3- « Que penser des organismes qui lancent un projet de certification en 3 mois avec un stagiaire et un consultant pour documenter et implémenter un SMX sous la pression de leur clients ?«
>> On en rentre evient un peu au point 1 : il y a une certaine différence entre une direction ayant un projet de SM normatif pour s’améliorer et une autre dont le projet n’est que d’obtenir une certification exigée par ses clients (mais je comprends qu’une direction cède). Ces organismes visant la « certif » à marche forcée avec un stagiaire et un consultant l’obtienne facilement. Mais la pertinence du SM n’est pas assimilée et il faudra d’autres stagiaires pour entretenir le SM à la veille des audits de suivi ou de re-certification de ce SM, c’est classique. A la longue un minimum de bébéfice du SM-alibi de la certif filtrera néanmoins dans ces organismes…
A+
PS : je suis content que tu ne parles plus de SMQ triple certif mais de SMI (QSE en l’occurence avec perspective de triple certif).
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