Forums › Management QSE › Discussions › Migration vers la version 2015 de l ISO9001
- Ce sujet contient 10 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA_Academie, le il y a 6 années et 10 mois.
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3 janvier 2018 à 8 h 58 min #9960
Bonjour,
Mon directeur m’a demandé de migrer vers la version 2015 sans accompagnement d’un bureau externe. Pouvez vous m’aider SVP dans les grandes lignes?
Merci d’avance!
12 janvier 2018 à 15 h 35 min #14429Bonjour,
Cela ne fait pas tout et ne couvre pas encore tout, cela est également un ensemble de « possibles » parmi de nombreuses solutions : mais nous tenons à la disposition de toutes et de tous des explications et exemples de, par exemple, la gestion des risques, la prise en compte des exigences des parties intéressées… sous forme de vidéo.
Très cordialement
12 janvier 2018 à 16 h 22 min #14430Hello !
RBY, je te propose la démarche ci-après (formulée comme s’il s’agissait carrément de construire un SM »X » à partir de rien). Tu n’as qu’à la transposer* à ton projet d’adaptation d’un SM existant à l’évolution de son modèle d’origine, ce qui sera un moindre travail évidemment, puisque ton SMQ est déjà peu ou prou conforme à l’ancienne version ISO 9001 et que sa version actuelle n’est radicalement différente. Si tu cherches sur internet tu pourras trouver qq articles pointant les grandes différences ou nouveautés et te rassurer sur la faisabilité de ton projet.
* Tu peux tout autant partir d’une analyse de la nouvelle version de ta norme de référence, mais tu n’as pas besoin de « formation ». Pas besoin de formaliser un état des lieux spécifique, un prochain « audit interne » sera une occasion de départ du projet (en faisant évidemment cet audit interne sur la base de la version actuelle de la norme plutôt que sur sa version annulée). L’équipe projet et sa durée, le plan d’action de mise à niveau, etc… seront certainement plus « courts ».
A+
Pour ce qui est de la mise en place d’un Système de Management (quelque soit le domaine « X » et la norme de SM considérés voici quelles sont à mon avis les grandes lignes (par assimilation à certaines expériences personnelles) :– Organiser d’emblée l’intégration du modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (c-à-d une petite équipe projet, un budget, un planning d’actions, de la comm, etc… à la maille de l’entreprise). Ce qui nécessite une décision et un suivi de la direction…d’autant qu’elle aura aussi des tâches à réaliser en cours de projet.
– Commencer par une découverte compréhension appropriation des exigences du modèle normatif (ISO 9001 ?) par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum, voire une formation sur la norme et le SM, et/ou à l’occasion du point suivant.
– Faire de toutes façons un état des lieux initial des pratiques actuelles de l’entreprise dans le domaine X sous la forme d’un véritable « audit » en utilisant la norme de SMX comme « référentiel d’audit »… (disons qu’on fait un audit du SMX « natif » de l’entreprise, car l’entreprise manage déjà plus ou moins le domaine X).
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira l’élaboration de sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaires à la structuration et la mise en oeuvre du SM = planning avec responsables et jalons), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant au CdC qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les acteurs des principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer ainsi peu à peu le SMX avec leur participation.
NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
12 janvier 2018 à 16 h 47 min #14431(suite)
Remarque : dans une de ses publicités, l’intervenant précédent dit à propos de la nouvelle approche risques de l’ISO 9001 « qu’on la retrouve dans d’autres référentiels de systèmes de management« .
Je « retrouve » bien là le point de vue plus ou moins hégémonique de certains Qualiticiens qui pensent que les autres domaines de management de l’entreprise « suivent » ou « découlent » de celui de la Qualité.
Or en l’occurence il serait plus juste de dire « on retrouve maintenant dans l’ISO 9001 l’approche risques qu’on connaît depuis toujours dans le domaine de la Sécurité & Santé au Travail » typiquement, dans celui de « l’Envonnement », etc… bref dans tous les domaines orientés « prévention ». Autre mise à niveau de l’ISO 9001 : elle abandonne son sacro-saint mais inutile « Manuel Qualité » dont on n’a jamais eu besoin en S&ST ou en Environnement. Les SMQ plus particuliers s’aligneront certainement sur ces deux aspects.
A+
12 janvier 2018 à 16 h 55 min #14432Sérieux Henri ?!
Celle à je ne l’avais jamais vu sur un forum ? Excellent…
Vous avez modifié le corps du texte de mon message posté, et vous y avez placé votre message à propos d’une ressources que vous n’êtes pas allé voir ? De plus en y mettant un commentaire désobligeant ?
Hé bien… que dire…
N’est-ce pas là pourtant un forum ? Un lieu d’échange qui permettrait d’éviter la pensée unique, le partage d’expériences et de ressources ?
Pensez-vous possible d’échanger et de participer ici de manière « égale » ou est-ce le forum d’une minorité de personnes ?
(ce que, du reste, je peux tout à fait comprendre et accepter et alors, ma place n’est pas ici )
12 janvier 2018 à 20 h 00 min #14433Bonjour,
Effectivement un forum de discussion c’est fait pour discuter. Mais pour reprendre une expression imagée lue récemment « Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou ».
Comme RBY le précise dans son message, il ne souhaite pas faire appel à un bureau externe. Donc si votre seule solution est de proposer l’appui d’un bureau externe, nous ne sommes plus dans la discussion (celle-ci impliquant de facto que l’on soit attentif au message de l’autre).
Sinon, juste pour compléter le message de Henri, l’ISO 9001 propose dans ses annexes une comparaison avec l’ancienne version et une explication sur les modifications profondes apportées (notamment concernant l’approche « risques ») dans son introduction.
12 janvier 2018 à 20 h 39 min #14434Bonsoir Delphine,
C’était exactement mon propos, mais vous n’avez pas pu le lire puisque mon message de 15:35 a été modifié par Henri qui, ensuite, m’a interdit de pouvoir y accéder à nouveau… il ne contenait pas la moindre proposition de devenir un client. C’est d’un ridicule !
Mon message ne proposait absolument pas la moindre prestation, simplement d’orienter vers une série de vidéo complète de formation sur ce sujet. Complète… gratuite… sans publicité… sans contrepartie… traitant entièrement d’un sujet…
Est-ce si inquiétant de « donner » les choses qu’il faille toujours imaginer que cela soit en contre-partie de quelque chose ?
Etonnant, vraiment étonnant…
Mais je dois supposer que ce que j’écris ne tardera pas à se « transformer » ?
12 janvier 2018 à 20 h 49 min #14435(suite)
Thaumasia, en complément du message de Delphine et du mien quels éléments de réponse apportes-tu à RBY dans ce forum ?
Delphine, tu as bien fait de rappeler ce tableau en annexe d’une norme ISO pointant les évolutions de sa nouvelle version…!
A+
PS : à mesure qu’ils s’empilent, ou passé un certain délai peut-être (?), les messages ne sont plus modifiables par leurs auteurs,
14 janvier 2018 à 11 h 15 min #14436Bonjour,
Ma fois, exactement ce que j’avais écrit dans mon message (message qui a été réécrit par d’autres…) : je communiquais l’adresse d’une page YOUTUBE présentant des vidéos expliquant complètement certains des sujets de l’évolution de la norme ISO 9001 : 2015.
Je précise alors ici qu’il est possible de « donner » sans « attendre en retour ». Il est possible « d’informer » sans chercher à « vendre ». Il est possible de « délivrer une information » sans chercher un « retour sur investissement » ou, tout du moins, sans que ce dernier ne soit financier.
P.S. : les messages peuvent effectivement devenir non-modifiables dans le temps. Mais le miens était devenu « non-modifiable » après 4 « corrections » directe et totalement dénaturée de mon post par vous Henri. Mais me suis déjà exprimé sur ce sujet… Il y a déjà si peu de participants sur ce forum qu’il serait dommage que les bonne volontés se chamaillent.
14 janvier 2018 à 12 h 42 min #14437Hello !
Thaumasia quelles grandes lignes formules-tu en réponse à RBY pour s’engager dans l’évolution de son SMQ de l’avant-dernière version (annulée) de l’ISO 9001 à la version actuelle sans recours à un prestataire ? SVP évite des phrases du genre « Cela ne fait pas tout et ne couvre pas encore tout, cela est également un ensemble de « possibles » parmi de nombreuses solutions« . Ca ne veut pas dire grand chose même si je comprends bien ton envie de signaler tes services au petit* public du forum (« Nous tenons à la disposition de toutes et de tous des explications et exemples de…« ) au lieu de répondre à l’attente particulière de RBY.
* Tu as raison, ce forum a très peu de participation. On peut néanmoins y contribuer correctement (d’autant qu’il semble abandonné par son créateur). Mais il serait dommage que ce form devienne une simple vitrine pour l’auto-promotion de prestataires.
A+
14 janvier 2018 à 13 h 49 min #14438J’ai formulé une piste pour accéder à des vidéos permettant de comprendre comment, lors de la transition ISO 9001 : 2015, déployer :
– la maîtrise des risques et des opportunités
– la prise en compte des attentes des parties intéressées
Restons-en là. Mes propos étaient d’apporter, pas de convaincre. De proposer, pas de me proposer.
(P.S. : dans son acception première, en sanscrit, « communiquer » voulait dire « faire silence ». Non pas silence de parole, mais, le temps d’échanger avec un autre : faire silence de ses propres émotions, de ses propres filtres, pour s’offrir le plaisir d’écouter la parole de l’autre sans la juger. Cela ne voulait pas dire qu’il fallait tout accepter ou être en accord avec chaque parole, mais que juger des paroles de l’autre ne devait se faire qu’après les avoir réellement écoutées et comprises…)
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