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- Ce sujet contient 24 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Henri, le il y a 9 années et 8 mois.
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16 avril 2015 à 12 h 29 min #12095
Hello !
Luft, je rebondis sur tes réflexions :
– « La disparition du manuel qualité est logique en effet, car maintenant on y retrouve tout et n’importe quoi… »
>> Je trouve cette explication assez curieuse : si l’exigence d’un manuel Q était pertinente, ce n’est sa mauvaise satisfaction qui devrait la mettre en cause. Par contre sa disparition confirme que ce manuel n’était guère pertinent (ce que je sais pas expérience en S&ST).
– « L’orientation voulue est la maîtrise des risques de toute manière… »
>> En effet la Qualité adopte cette orientation « risques », déjà ancienne en S&ST et Envt que ce soit en matière de normes d’application volontaire que de normes juridiques.
– « La confrontation entre Préventeurs et Qualiticiens n’a plus de sens aujourd’hui, surtout avec la nouvelle version de l’ISO 9001 et la 45001 qui sortira l’an prochain sur le Management du Risque SST… »
>> Il n’y a que la nouvelle version de l’ISO 9001 à mentionner la généralisation de l’orientation « risques » car dans dans le panora international (ILO) ou national (BS, ANSI, GOST, AS-NZS, CAS… des normes de SMS&ST + norme ISO de SME il n’y a qu’elle qui fait cette actualité.
Et c’est toute la problématique de Chaima qui avance sur un sujet neuf et qui attend donc l’aide de Qualiticiens (forcément) pour nourrir sa réflexion sur les modalités d’identification, d’évaluation et de prévention des risques en Qualité. Les Préventeurs S&ST ou Envt sont rompus à ce sport dans leur domaine, mais ne peuvent guère être pertinents en risques Qualité (sauf au second degré comme par exemple avec mon commentaire sur l’AMDEC). En disant cela je n’oppose pas les compétences Q,S ou E je les reconnais.
Shawar, je suis confusément assez d’accord avec la nécessité d’identifier les parties prenantes de la Qualité, pour notamment aider à identifier les risques Qualité. Mais fondamentalement les risques à envisager ne visent-ils pas que les clients qu’on cherche à satisfaire ?
Qualiticiens (exclusifs Q ou composites Q, S et/ou E) à vos claviers… Chaima a besoin de vos réflexions ! A+
16 avril 2015 à 15 h 40 min #12096@ Polo :
» 6.1 action à mettre en oeuvre face aux risques et opportunités
6.1.1 … tenir compte des enjeux mentionnés au 4.1 et des exigences mentionnée au 4.2″
« 4.2 … déterminer a) les parties intéressées qui sont pertinentes dans le cadre du système de management de la qualité … »
Cela inclus les clients, les partenaires, les fournisseurs, les sous traitants, …. suivant l’organisation de l’entreprise et le degré de sensibilité retenu cela peut aller relativement loin et inclure pas mal de monde » class= »spSmiley » />
16 avril 2015 à 16 h 27 min #12099Je ne vois pas bien à quoi cela répond ou ce que cela précise Shawar.
Qualiticiens à vos claviers… Chaima a besoin de vos réflexions sur la manière d’assurer cette orientation risques de l’ISO 9001…
A+
16 avril 2015 à 18 h 39 min #12101En tant que QSE débutant, je ne peux que dire une seule chose… quand une exigences Qualité fait appel à des choses existantes en Sécurité et en Environnement, il ne faut pas se priver. Identifier les parties prenantes, les risques et les opportunités de nos processus vis-à-vis de tout ce qui gravite autour, et traiter cela comme une bonne vieille démarche de prévention.
16 avril 2015 à 20 h 31 min #12102Ce qui manque à Chaima c’est de vraies réflexions sur la manière d’assurer cette orientation risques de l’ISO 9001.
Pour l’instant concrètement on sèche un peu…
17 avril 2015 à 10 h 27 min #12106Salut,
Polo a déclaré
Je ne vois pas bien à quoi cela répond ou ce que cela précise Shawar.Qualiticiens à vos claviers… Chaima a besoin de vos réflexions sur la manière d’assurer cette orientation risques de l’ISO 9001…
A+
Je répondais à ta question : « Mais fondamentalement les risques à envisager ne visent-ils pas que les clients qu’on cherche à satisfaire ? »
Les risques à envisager ne visent pas que les clients, mais l’ensemble des parties intéressées au chapitre 4 et plus spécifiquement au 4.1 /4.2.
Une des démarche possible à suivre pour Chaima:
– Commencer par répondre aux exigences du chapitre 4 et plus spécifiquement le 4.1 + 4.2
l’objectif est d’ici d’identifier un cadre pour l’entreprise, de prendre en compte l’environnement dans lequel elle évolue et d’identifier les échanges qu’elle peut avoir avec des entités externes.
– Ensuite nous pouvons attaquer la démarche de management du risque:
1/ Pour l’entreprise de manière générale puis pour chaque processus, pour chaque partie intéressée, identifier les différents risques.
Pour ce faire, des outils type SWOT sont plutôt adaptés. C’est également une réflexion à engager avec les dirigeants, les pilotes de processus en se posant pour chaque objectif qualité et pour chaque axe de la politique : « qu’est ce qui pourrai nous empêcher de l’atteindre »
2/ Pour chaque risque identifié, une cotation sous forme « probabilité d’occurence »X »conséquences pour l’entreprise/pour l’objectif » pondéré par les mesures de prévention existantes (Humaines, techniques, organisationnelle et juger de l’efficacité de ces mesures).
3/Une fois le tout mouliné, cela permet d’établir une liste permettant de faire émerger les risques les plus critiques et donc de prioriser des actions.
17 avril 2015 à 11 h 00 min #12109Merci à tous, bon j’ai décidé de faire un management des risques d’entreprise selon la norme ISO 31000. Après avoir comprendre l’activité de l’entreprise, j’ai fait un diagnostic au niveau de chaque processus et je commencera à recenser les risques par un brainstorming, un questionnaire ouvert, étude des documents et des données historiques malgré que cette orientation risques de l’ISO 9001 n’est pas encore claire pour moi. En espérant qu’au fur et mesure de mon travail, la démarche sera plus claire.
17 avril 2015 à 16 h 36 min #12110Shawar, peux-tu illustrer (exemples) quels genres risques tu envisages dans un SMQ pour d’autres parties prenantes que les clients ?
17 avril 2015 à 20 h 42 min #12112réponse donnée rapidement, je détaillerai un peu plus si besoin.
Quelques exemples répartis par parties prenantes (dans la mesure du possible et détaillés rapidement) (découle plus ou moins de l’iso 26000) :
Les employés :
– démission => (perte de compétence clé pour l’entreprise)
– insatisfaction (aspect économique et aspect social) => augmentation du turnover // perte en cadence et qualité de travail
Les syndicats :
– grève (lié à un manque de justice et d’équité sociales) => perte de salaire pour les salariés / arrêt de la production/déterioration des relations internes externes/perte d’image d’entreprise
Les sous-traitants :
– défaut de pérennité de la relation,
– mise en concurrence déloyale
– rémunération inéquitable.
– défaut d’exigence
– faillite/défaut de payement
les fournisseurs
Les distributeurs des produits (si besoin)
Les banquiers
l’administration (les administrations)
….
17 avril 2015 à 21 h 37 min #12113Voici qui devrait intéresser Chaima. A+
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