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- Ce sujet contient 24 réponses, 11 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par jmd, le il y a 7 années et 8 mois.
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27 octobre 2016 à 21 h 58 min #13004
Bonsoir à tous,
Je suis un peu dans le même cas tout le monde ici, ça fait un mois que j’ai commencé mon stage dans une imprimerie d’étiquettes où on fait de la flexographie et numérique, je suis chargé de faire transiter l’iso9001 v2008 à la v2015 en intégrant l’haccp. J’ai commencé par faire une matrice SWOT, ishikawa mais j’ai du mal à mettre un plan d’actions, à déterminer les parties intéressées, et les risque et opportunités. Si quelqu’un peut me donner ça me rendrait bien service.
Merci
28 octobre 2016 à 11 h 03 min #13006Rien à voir avec ta question mais HACCP pour une imprimerie ?
28 octobre 2016 à 11 h 18 min #13007Delphine a déclaré
Rien à voir avec ta question mais HACCP pour une imprimerie ?C’est une imprimerie d’étiquettes pour l’agroalimentaire donc par rapport aux problématiques d’alimentarité c’est important la démarche HACCP.
28 octobre 2016 à 14 h 27 min #13008Henri a déclaré
(suite)Alex, tu as beau te démener comme un diable tombé dans un bénitier (j’apprécie), la détermination des risques-opportunités n’est pourtant pas envisagée dès le § 4.1 ou 4.2. mais seulement en planification dans le § 6.1.1 : « Dans le cadre de la planification de son système de management de la qualité, l’organisme doit tenir compte des enjeux mentionnés en 4.1 et des exigences mentionnées en 4.2 et déterminer les risques et opportunités qu’il est nécessaire de prendre en compte pour : a) b) c) d). »
Les exigences de l’ISO 9001 évoquent les risques-opportunités une 1ère dois les risques-opportunités au point 4.4.1… mais en renvoyant à leur détermination un peu plus loin à ce § 6.1.
C’est donc très clair, la détermination des risques et opportunités ne relève pas des exigences de « compréhension de l’organisme et de son contexte » (4.1) ni de celles de « compréhension des besoins et des attentes des parties intéressées » (4.2).
Je vais regarder ton outil de plus près dès que possible, mais pour éviter les confusions que j’ai déjà signalées sa feuille principale et son nom devraient clairement comporter le mot « Qualité » et en rester au vocabulaire de l’ISO (« Détermination des risques Qualité au …./…./2016 ; « Détermination-des-risques-Qualiité.xlsx ») même si tu veux continuer à les analyser-évaluer-hiérarchiser séparément des opportunités.
A+
bonjour, j’ai une question sur l’iso 9001 v2015, en fait je dois mettre en place cette nouvelle version j’ai donc un diagnostic sur l’existant en faisant un mire, 5M et là je veux passer au plan d’action mais mon de stage me demande de faire les écarts avant, que dois-je faire?
28 octobre 2016 à 14 h 42 min #13009Hello !
Ta problématique HM n’est pas d’utiliser des outils (mire, 5M), que surtout de « mener un projet »… Donc il faut que tu prennes une posture de « conduite de projet » (cherche internet si tu n’as pas été initié à ce que c’est). Voir ci-desous les grandes lignes d’un projet de création et de mise en oeuvre d’un « SM » qqsoit son modèle.
Il te faut transposer un peu ces grandes lignes que je te propose car toi tu n’as pas à créer un SM »Q » de toutes pièces. Tu as à faire évoluer un SMQ qui fonctionne déjà, mais qui est basé sur une version ancienne de l’ISO 9001, pour qu’il soit désormais basé sur la version actuelle de cette norme. Au passage tu as à lui faire assimiler l’outil HACCP qui a tout de même des principes communs avec ISO 9001.
Donc par rapport à ma démarche l’équipe projet n’a à commencer par digérer les exigences d’un modèle de SMQ en totalité, mais à identifier et digérer les différences* entre les versions 2008 et 2015 de l’ISO 9001. Par contre l’équipe projet doit par ailleurs digérer les rouages de l’outil HACCP pour les injecter au passage dans le « planning des tâches »** du projet d’évolution du SMQ de l’entreprise. Donc à mon avis à un moment il faut notamment relier les éléments de l’approche HACCP aux éléments comparables du modèle de SMQ ISO 9001 v2015 pour savoir dans quelles tâche(s) de la transition v2008/v2015 du SMQ de l’entreprise il faut fusionner l’adoption des principes HACCP.
* à mon avis ce que tu évoques quand tu dis « mais mon de stage me demande de faire les écarts avant » (de « passer au plan d’action »)..
** le « plan d’action » dont tu parles, à élaborer par l’équipe projet.
Je pense que ce projet d’évolution d’un SMQ existant, avec intégration au passage « formelle » des principes HACCP ne devrait pas prendre plus de six mois.
D’autres avis ? A+
PS, les grandes lignes (à mon avis, par assimilation de certaines expériences personnelles) de ce qui est de la mise en place d’un Système de Management (quelque soit la norme « X » de SM considérée) :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
– NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
28 octobre 2016 à 20 h 52 min #13010Henri a déclaré
Hello !Ta problématique HM n’est pas de choisir des outils, mais surtout d’adopter une approche « conduite de projet »… Voir ci-desous les grandes lignes d’un projet de création et de mise en oeuvre d’un « SM » qqsoit son modèle.
Il te faut transposer un peu ces grandes lignes que je te propose car toi tu n’as pas à créer un SM »Q » de toutes pièces. Tu as à faire évoluer un SMQ qui fonctionne déjà, mais qui est basé sur une version ancienne de l’ISO 9001, pour qu’il soit désormais basé sur la version actuelle de cette norme. Au passage tu as à lui faire assimiler l’outil HACCP qui a tout de même des principes communs avec ISO 9001.
Donc par rapport à ma démarche l’équipe projet n’a à commencer par digérer les exigences d’un modèle de SMQ en totalité, mais à identifier et digérer les différences entre les versions 2008 et 2015 de l’ISO 9001. Par contre l’équipe projet doit par ailleurs digérer les rouages de l’outil HACCP pour les injecter au passage dans le planning des tâches du projet d’évolution du SMQ de l’entreprise. Donc à mon avis à un moment il faut notamment relier les éléments de l’approche HACCP aux éléments comparables du modèle de SMQ ISO 9001 v2015 pour savoir dans quelles tâche(s) de la transition v2008/v2015 du SMQ de l’entreprise il faut fusionner l’adoption des principes HACCP.
Je dirais que ce projet d’évolution d’un SMQ existant, avec intégration au passage « formelle » des principes HACCP ne devrait pas prendre plus de six mois.
D’autres avis ? A+
PS, les grandes lignes (à mon avis, par assimilation de certaines expériences personnelles) de ce qui est de la mise en place d’un Système de Management (quelque soit la norme « X » de SM considérée) :
– Organiser d’emblée l’intégration d’un modèle normatif de SMX dans l’entreprise en mode « conduite de projet » (petite équipe projet, budget, planning d’actions, communication, etc… à la maille de l’entreprise).
– Commencer par une « découverte-compréhension-appropriation » des exigences de cette norme par l’équipe projet en se faisant un atelier de lecture au minimum voire un stage, et/ou à l’occasion d’un véritable « état des lieux » des pratiques de l’entreprise dans le domaine de management X.
– Faire carrément cet état des lieux initial sous la forme d’un véritable audit de l’entreprise en utilisant la norme de SMX comme référentiel d’audit…
– Ce audit permet d’identifier ce que l’entreprise fait déjà de correct « sans le savoir » (à entériner par le projet), ce qu’elle fait mais pas correctement (à ajuster par le projet) et ce qu’elle ne fait pas encore mais devra faire pour être en accord avec la norme de SMX (à créer par le projet)…
– Cet audit nourrira sa feuille de route (identification et planification des tâches nécessaire à la structuration et la mise en oeuvre du SM), surtout si l’entreprise a les moyens de faire réaliser cet audit par un consultant compétent en SMX en prévoyant qu’il le mène accompagné de la petite équipe projet (ce sera la formation minimum ou le complément de formation de l’équipe projet / norme SMX).
– Planifier et réaliser les tâches ainsi identifiées pour construire le SMX en associant les principales fonctions concernées par les processus X à consolider ou créer, et lancer peu à peu le SMX.
– NB : mettre correctement en place et en marche un SMX prend raisonnablement une année environ.
Merci Henri, effectivement je cherche à identifier à quelle à quel moment je doid fussionner les principes de l’ISO 9001 v2015!
11 janvier 2017 à 10 h 55 min #13227Bonjour
Merci très intéressant cette discussion
J’ai trois préoccupations :
La première, j’ai été un peu perdu lorsque Henri et Alex ont évoqué le fait que les exigences des PIP ont trait à la satisfaction des clients internes et externes, et aux exigences légales et réglementaires ; car pour moi il s’agissait juste de se demander qu’est-ce que j’attends de l’entreprise concernée notamment de son SMQ. En effet je suis entrains de préparer un guide d’entretien pour des interviews avec les différentes PIP du cabinet dans lequel je suis en stage et donc faudrait pas que je me perde dans la discussion et que je sorte de là avec des exigences qui n’ont rien avoir avec notre SMQ.
Faut dire que je m’attends aux réponses du genre « j’aimerai que les objectifs qui me sont assignés soit plus précis » par exemple.
La deuxième, comme je le disais, je planifie la collecte des exigences des PIP et dans celle-ci je me demande quelle est la méthode la plus productive pour collecter ceux de nos clients ? car pour le reste j’ai prévu des interviews.
La troisième, Henri vous insistez en disant que la matrice de criticité (f x g) n’est pas une méthode appropriée en SST pouvez-vous svp me proposer une méthode car c’est celle-là que j’ai très souvent utilisée.
Merci hoooooo.
11 janvier 2017 à 12 h 31 min #13228Hello !
Aurela, bien plus haut dans cette discussion mêlant divers sujets j’ai déjà dit par exemple « En tout cas évoquer une cotation « probabilité, fréquence, gravité comme pour le Document Unique en S&ST » est un mauvais conseil pour l’EvRP en S&ST. Car cette approche n’est pas une méthode d’évaluation des risques professionnels et n’est pas conforme aux exigences du code du travail ». Ceci n’exclue pas que certains se servent de ce que tu appelles une « matrice de citicité (f x g) » pour faire ce qu’il veulent mais alors en précisant les modalités (ex : probabilité ou fréquence de quoi ?) et la finalité de cette matrice.
Pour répondre à ta question sur LA méthode d’EvRP à utiliser en S&ST je vais développer un peu ma vision en 3 points :
– La matrice d’évaluation F x G des impacts possibles du travail sur un opérateur n’est pas un outil d’évaluation des risques professionnels : En effet préjuger de l’ampleur des risques professionnels avec cette matrice est une approche complètement subjective* et ne repose sur aucun facteur ou critère objectif de la situation de travail susceptibles de déterminer et de caractériser une exposition ou un risque pour l’opérateur. C’est un comble !
Alors que pour un certains nombre de risques professionnels on dispose de véritables outil d’évaluation (exemples : une certaine norme NF pour les manutentions manuelles, le logiciel gratuit de l’INRS « SEIRICH » pour les risques chimiques, la norme NF C18-510 pour les risques électriques…) qui sont bien plus objectifs et fiables (reproductifs) que cette foutue grille F x G…
* La matrice est complète subjective (comment raisonnablement fonder la prévention S&ST sur ses résultats ?) : mise en oeuvre sur une même situation par deux personnes différentes, ou par la même personne à deux dates sensiblement distantes, elle peut donner des résultats différents. Sa reproductibilité est incertaine.
– La matrice d’évaluation F x G ne répond pas aux exigences d’EvRP du code du travail : pour le vérifier il suffit d’aller lire les dispositions et surtout les critères fixés par le code du travail pour l’EvRP par exemple des manutentions manuelles, des risques ATEX, du bruit, des vibtrations, etc… Toutes ces dispositions d’EvRP réglementaires sont forcément différentes pour être adaptées à la nature et caractéristiques des risques qu’elles se proposent d’évaluer. Elles sont d’application obligatoire, donc si on n’utilise que la grille F x G on n’est pas conforme aux obligations à charge de l’employeur en matière d’EvRP.
– La matrice F x G est au mieux un outil de hiérarchisation des risques professionnels qu’on a déjà évalués avec des méthodes pertinentes : C’est d’ailleurs dans ce sens que l’INRS** l’évoque, de manière à aider à déterminer les priorités d’action en principe.
** Organisme de référence primordiale en matière de prévention S&ST n’est-ce pas ?
Voilà, voilà… A+
6 avril 2017 à 9 h 33 min #13695alors pour présenter les parties intéressées , j’ai fait un document en 4 colonne
1ére colonne : les parties intéressées ( client , salariés ………)
2éme colonne: Besoins et attentes ( exigences ) de ces parties intéressées
3éme colonne : Action de maîtrise à entreprendre pour satisfaire ces exigences
4éme colonne : La période de revue de ces exigences
cette forme de document est il faisable pour répondre au 4.2 ?
7 avril 2017 à 7 h 47 min #13703oui
mais il faudrait pour les actions de progrès ajouter les colonnes
– « due date »
– pilote
– moyens
– critère de réussite
– validation
– date clôture
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