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- Ce sujet contient 2 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Henri, le il y a 8 années et 7 mois.
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18 mai 2016 à 17 h 24 min #9459
bonjour,
Novice au niveau de l’ISO et donc de la gestion des ECME, j’aurai besoin d’un coup de main concernant ces derniers.
Je travaille pour le service qualité d’un atelier de chaudronnerie tuyauterie.
Les moyens de mesure les plus utilisé sont
Mètre a rubans (8 de 3m et 20 de 5m)
Equerre simple (10)
Equerre à chapeaux (12)
Rapporteur d’angle (4)
Je les ai répertoriés sous un fichier excel et identifiés pour crer sur chacun une fiche de vie (localisation critères de tolerance date de contrôle, maintenance…)
Par contre au vue du nombre de manipulation et de choc (intervention sur chantier), je voulais éventuellement en désigner comme étant gérer par le système et d’autres non (moyen de contrôle a titre indicatif).
Est ce possible ?
Ensuite comment déterminé les intervalles de tolérance ? est ce nous qui mettons un intervalle ou existe t il une règle ?
Pour les mètres a rubans ?
Les équerres ?
Les rapporteurs d’angles ?
Doit on tous les faires contrôler en externe ou peut on le faire en interne et faire contrôler seulement nos etalons ?
Si vous avez des documents cela m’interesse
18 mai 2016 à 22 h 17 min #12777Bonjour,
Excellent début de démarche pour cette fameuse partie métrologie.
Oui, tu peux désigner certains instruments comme étant uniquement des indicateurs (attention toutefois à bien t’assurer qu’ils soient identifier comme tels par les utilisateurs et qu’ils ne servent pas à faire mes mesures nécessitant une certaine précision). Pour ma part, j’avais opté pour un code couleur :
– gommette verte + date validité = ECME= métrologie = précision,
– gommette rouge = indicateur = pas précis.
Cela peut permettre en plus d’utiliser des instruments « déclassés » comme indicateurs. La condition étant que tout cette organisation soit bien identifiée dans ton tableau.
La détermination des intervalles de tolérance dépend d’une chose : le degré de précision que tu as besoin !
Exemple, ton client te demande de fabrique des tuyaux d’un diamètre de 100 mm et d’une épaisseur de 2 mm. Le client peut te préciser dans sa commande une précision de mesure de 0.1 mm (en principe dans ce cas, on note 100.0 et 2.0 mm par convention). Dans ce cas, il faut que tes ECME soient en mesure (c’est le cas de le dire) de contrôler que tu respectes ta tolérance client.
Pour ton rapporteur c’est pareil, si ton client te demande de plier une plaque en inox sur un angle de 23° avec une précision à 1°, il faut être certain que ton appareil soit adapté et pas que son intervalle de confiance soit de 2° car tu risques de livrer un produit « non-conforme » aux exigences clients.
En cas de doute, tu peux aussi regarder les fiches techniques de tes appareils, les intervalles de tolérance sont notés dans les spécifications de mesure, ils dépendent notamment de la « classe » de l’instrument. Si cela correspond bien à ton besoin, base tes vérifications / étalonnages sur ce principe. Cela permet également d’être certain d’acheter des instruments adaptés au mesures qu’ils doivent faire.
Dans tous les cas, tu peux regarder quels sont les degrés de précision demandés par tes clients, ça peut être bien utile. Reprenons ton rapporteur. Sa fiche précise qu’il a un intervalle de confiance de 0.1°, tu t’en sers pour exécuter des commandes qui relèvent d’une précision de 0.5° (jusque là tout va bien). Après un retour suite à vérification, on t’apprends qu’il n’est plus conforme à sa spécification de base de 0.1 car il est à 0.3, il reste conforme à tes spécifications clients (et donc tu n’as pas à courir après les pièces pour faire un rappel client).
Concernant le contrôle. Tu peux le faire en interne (moyennant du personnel compétent) à condition que tu aies des étalons, que tu respectes les procédures de vérification/étalonnage de tes instruments et que tu sois en mesure de prouver le rapprochement de tes étalons aux étalons de référence … bon perso, je préfère faire appel à une société spécialisée.
19 mai 2016 à 7 h 44 min #12778Hello !
Je vous propose une toute autre logique basée sur la réalité du travail si j’ose dire :
Dans le SMQ, quelles sont les étapes de processus de fabrication où des mesures spécifiées doivent être réalisées ? Seules ces étapes doivent mobiliser des moyens de mesures identifiés et maîtrisés ! Les autres moyens (« indicatifs » ?) on s’en fout… et n’ont pas à être gérés via le SMQ, ils n’ont peut-être même pas à être disponibles dans l’entreprise…!
Qu’en dites-vous ? A+
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