Forums › Management QSE › Vos projets d’études / Enquêtes / Devoirs & examens › Exigence 8.2.2 de la norme ISO 17025: 2017
- Ce sujet contient 8 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par THAUMASIA_Academie, le il y a 6 années et 5 mois.
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28 avril 2018 à 20 h 20 min #10079
Bonjour ;
Je vous remercie beaucoup d’avoir consacré une partie de votre blog aux étudiants afin de les aider dans leurs PFE .
Ma question tourne autour de la norme ISO 17025: Version 2017 .
En fait , lors de ma lecture du chapitre 8 : Exigences relatives au système de management ; j’ai constaté qu’il y a une nouveauté au niveau de la politique et les objectifs qualité . Ceux-ci doivent être en lien avec l’impartialité, la compétence et la cohérence des activités.Pour les objectifs stratégiques (et non les objectifs de performance des processus ) du laboratoire; comment on peut les lier avec ces concepts y compris leurs indicateurs ?!Si on définit des objectifs ; par exemple :– Développer la compétence du personnel– Assurer l’impartialité des activités du laboratoireCeux-ci mesurent la qualité interne et non pas la qualité perçue , c’est ce que j’ai lu au niveau du livre : maîtriser les processus de l’entreprise / Indicateurs Qualité / Démarche à suivre : « Il est nécessaire de s’assurer que les indicateurs qualité mesurent la qualitéperçue par le client et non l’activité de l’unité ou l’efficacité du personnel. »Je vous remercie par avance.
2 mai 2018 à 8 h 40 min #15146Bonjour Maryam,
Effectivement, ces exigences ont également fait l’objet d’échanges en fin d’année lors des formations animées par le LNE et le COFRAC…
La visions parfois « technique » de l’interprétation des auditeurs dans l’exercice particulier de l’accréditation va conduire certain(e)s, nous l’avons déjà subi, à considérer qu’il faille plusieurs politiques ou, du moins, une politique clairement détaillée en plusieurs domaines.
Cette nouvelle manière de présenter l’exigence conduit immanquablement à exprimer un volet de la politique sur :
– la compétence (dont l’objectif peut tout aussi bien être l’accroissement des compétences, l’assurance d’un niveau de compétence et polyvalence afin d’assurer de toujours pouvoir répondre aux besoins de mesures des clients…)
– l’impartialité (et notamment la maîtrise des exigences 4.1 et 6.2.1, qui peuvent s’accompagner d’un objectif de structuration de l’organisation afin d’assurer la parfaite impartialité des mesures et essais réalisés et qui, de ce fait, ne sera pas mesuré par un indicateur mais par l’assurance que l’organigramme, que les définitions de fonctions et que les procédures d’essai et de délivrance des rapports démontrent l’imperméabilité avec, notamment, la structure commerciale)
– la cohérence des activités (mais il serait plus judicieux d’aborder cela sous l’angle de l’optimisation des activités ou de maîtrise des processus ou activités, en effet, si ces dernières étaient incohérentes, vous auriez d’autres préoccupations que de savoir s’il faut accréditer tout cela)
Dans les laboratoires que nous accompagnons, nous avons choisi :
– une analyse des compétences associée à des critères de prononcement clairs pour les niveaux associés et un indicateur (entre autre) d’évolution de compétences trimestriel sur les mesures COFRAC
– une analyse de risques (les exigences de la version 2017 étaient déployées en avance de phase avant la publication finale de la norme) dont l’un des thèmes est le risque lié au manque d’impartialité (volontaire ou non)
Pour le reste, le système de management est suffisant à apporter les preuves de conformité.
5 mai 2018 à 12 h 40 min #15177THAUMASIA Académie ;
Je vous remercie énormément pour votre explication ;
C’est très claire … Merci encore une fois .
5 mai 2018 à 17 h 15 min #15179C’est avec grand plaisir Maryam.
A bientôt
29 juin 2018 à 14 h 47 min #15608Cette nouvelle manière de présenter l’exigence conduit immanquablement à exprimer un volet de la politique sur :
– la compétence (dont l’objectif peut tout aussi bien être l’accroissement des compétences, l’assurance d’un niveau de compétence et polyvalence afin d’assurer de toujours pouvoir répondre aux besoins de mesures des clients…)
– l’impartialité (et notamment la maîtrise des exigences 4.1 et 6.2.1, qui peuvent s’accompagner d’un objectif de structuration de l’organisation afin d’assurer la parfaite impartialité des mesures et essais réalisés et qui, de ce fait, ne sera pas mesuré par un indicateur mais par l’assurance que l’organigramme, que les définitions de fonctions et que les procédures d’essai et de délivrance des rapports démontrent l’imperméabilité avec, notamment, la structure commerciale)
– la cohérence des activités (mais il serait plus judicieux d’aborder cela sous l’angle de l’optimisation des activités ou de maîtrise des processus ou activités, en effet, si ces dernières étaient incohérentes, vous auriez d’autres préoccupations que de savoir s’il faut accréditer tout cela)
Bonjour, Maryam,
Je confirme la stratégie de THAUMASIA_Academie nous avons révisé nos Politiques pour mettre en relief les 3 points indiqués dans la norme, nous avons conservé les autres Politiques internes au laboratoire.
C’est le SMQ et ses supports qui sont censés garantir la cohérence des activités.
Remarque : la multiplication des supports informatiques pour gérer telle ou telle partie (personnel, matériel, document…) ne contribue pas à la cohérence des activités…
Bonne continuation
29 juin 2018 à 14 h 53 min #15609THAUMASIA_Academie a déclaré
– une analyse des compétences associée à des critères de prononcement clairs pour les niveaux associés et un indicateur (entre autre) d’évolution de compétences trimestriel sur les mesures COFRAC
Bonjour, THAUMASIA_Academie,
J’essaie de comprendre ce que la phrase ci-dessus signifie et à quelles exigences elle fait référence (évolution de compétences trimestrielle ?)…sans y parvenir…pourriez vous expliciter, SVP ?
Bien cordialement
29 juin 2018 à 16 h 22 min #15610Bonjour Ericktraq,
Cela répond (entre autre, mais essentiellement) a l’exigence 8.2.2 et 8.2.1 (dans cet ordre) pour les laboratoires en option A.
Une manière de répondre à « … les politiques et les objectifs doivent porter sur la compétence… » et « … tenir à jour des politiques et des objectifs pour y répondre… » peut donc être :
– formaliser une politique en matière de compétence (assurance de disposer des compétences suffisantes, élargir une couverture sur les mesures…)
– analyser les compétences attendues
– identifier les critères de prononcement afin d’assurer de la détention des compétences
– mesurer les compétences acquises et les couvertures de compétences (COFRAC et hors COFRAC)
– comparer les taux de couvertures d’une période de temps à une autre (en l’occurrence, nous avons trouvé que la maille trimestrielle était adaptée)
Et donc, si une évolution d’une période à une autre est prouvée factuellement, (outre le fait d’avoir défini une politique), les résultats par rapport aux objectifs démontrent l’atteinte de ces politiques.
Bon… là… c’est un résumé dans les grandes lignes…
29 juin 2018 à 17 h 43 min #15611THAUMASIA_Academie a déclaré
– analyser les compétences attendues
– mesurer les compétences acquises et les couvertures de compétences (COFRAC et hors COFRAC)
– comparer les taux de couvertures d’une période de temps à une autre (en l’occurrence, nous avons trouvé que la maille trimestrielle était adaptée)Et donc, si une évolution d’une période à une autre est prouvée factuellement, (outre le fait d’avoir défini une politique), les résultats par rapport aux objectifs démontrent l’atteinte de ces politiques.
Merci THAUMASIA_Academie
Dans un laboratoire les compétences évoluent relativement peu (en tout cas pas trimestriellement), n’y a t’il pas confusion entre charge de travail (qui elle peut évoluer trimestriellement) et « taux de couverture » des compétences ?
Définition compétence : Aptitude démontrée à mettre en œuvre des connaissances, savoir faire et savoir être pour la réalisation d’une tâche.
29 juin 2018 à 18 h 04 min #15612Non non…
Il n’y a pas de confusion.
Cette capacité à faire évoluer les compétences dépend de plusieurs facteurs :
– du nombre de collaborateurs et de collaboratrices concerné(e)s
– de la finesse du découpage des compétences
– de l’ajout, progressivement, des portées d’accréditation du laboratoire
Et dans certains cas : cela peut grandement jouer sur l’évolution attendue des compétences et des taux de couverture…
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