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- Ce sujet contient 22 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Delphine, le il y a 7 années et 12 mois.
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26 décembre 2016 à 12 h 16 min #13186
Hello !
1- François tu dis que nous sommes d’accord (pas de différence entre les audits eux-mêmes) mais tu ajoutes toujours qqchose qui induit une différence. Cette fois-ci tu dis que « L’objectif (de l’audit de certification) est donc de tendre vers le moins d’écart possible à cette occasion« . C’est faux, l’objectif d’un audit (de certification ou pas) est de rechercher s’il y a des écarts, pas d’en trouver le moins possible. Par contre une entreprise espère toujours qu’un audit (de certification ou pas) ne révèle pas trop trop d’écarts importants…
2- Il faudrait aller vérifier la définition d’un « audit interne » (et lire les notes associées) dans la version actuelle de l’ISO 9000. Mais de mémoire le terme d’interne localise plus la demande de l’audit que le caractère interne et externe de l’auditeur. En tout cas je ne vois pas pourquoi un auditeur « externe » ne pourrait pas réaliser un audit « interne » (je pense que des entreprises sans auditeurs compétents en passent pas là). Mais je suis d’accord un organisme de certification ne se contentera pas d’un audit fait par l’entreprise elle-même pour prononcer la certification.
A+
26 décembre 2016 à 15 h 51 min #131871 – « L’objectif
(de l’audit de certification)(pour l’entreprise) est donc de tendre vers le moins d’écart possible à cette occasion« .Nous sommes donc d’accord !
2 – Un audit interne peut tout à fait être réalisé par un auditeur externe tant que l’audit est réalisé pour le compte de l’entreprise. L’ISO 9000 a exactement les mêmes nuances internes/externes dans les notes de la définition d’audit. Mon discours est qu’un audit externe ne peut répondre à l’exigence d’audit de la norme.
Voila pourquoi, et pour revenir au sujet de départ, à mon sens, on ne peut s’appuyer sur un audit externe pour s’assurer de répondre à une exigence de la norme.
27 décembre 2016 à 9 h 40 min #13188Bonjour
Un programme de sensibilisation à tous les niveaux + questionnaire d’évaluation de compréhension suite à chaque action de sensibilisation donneront des preuves suffisantes à la compréhension de la PQ
Ne pas oublier d’inclure les nouveaux recrus dans le programme de sensibilisation à la PQ avec toujours le questionnaire d’évaluation de compréhension.
27 décembre 2016 à 11 h 53 min #13190Hello !
Tu as raison de revenir au sujet initial Soco. Ton questionnaire est une autre approche possible de la compréhension de la politique. Comme je ne suis pas sûr que le modèle ISO 9001 exige qu’on « prouve » cette compréhension, je suis encore moins sûr qu’on doive le faire au niveau individuel et jusques au dernières recrues. D’autant que franchement quand on voir le contenu de bien des politiques on se demande ce qu’est leur compréhension de principe et plus encore les retombées sur un plan opérationnel si j’ose dire. Pour ma part je pense qu’il ne faut pas trop mettre d’énergie dans ce contrôle, ou à la limite le faire plutôt au niveau management.
A+
PS / François : en fait j’ai un peu du mal à comprendre qu’on puisse confier un audit « interne » à un auditeur externe mais qu’un audit « externe » ne puisse pas convenir alors que fondamentalement un audit un processus unique. D’autant que j’ai un autre doute : comment un auditeur interne peut-il véritablement satisfaire la condition d’indépendance ou de non conflit d’intérêt / activité auditée ?
27 décembre 2016 à 12 h 33 min #13191Bonjour
Ce n’est qu’une proposition pour démontrer la compréhension de la PQ, vue que la norme dit » doit être …comprise ». A mon avis c’est important que le personnel soit conscient de l’orientation de leur entreprise et de ne pas se limiter à appliquer une procédure ou suivre un objectif. Ceci confère une âme à ce qu’ils sont entrain d’appliquer.
Bien à toi
27 décembre 2016 à 13 h 39 min #13194Henri a déclaré
PS / François : en fait j’ai un peu du mal à comprendre qu’on puisse confier un audit « interne » à un auditeur externe mais qu’un audit « externe » ne puisse pas convenir alors que fondamentalement un audit un processus unique. D’autant que j’ai un autre doute : comment un auditeur interne peut-il véritablement satisfaire la condition d’indépendance ou de non conflit d’intérêt / activité auditée ?
Je suis bien d’accord avec toi Henri sur ce dernier point, la notion d’indépendance / conflit d’intérêt en interne est pour moi un des freins à la réalisation des audits internes … en interne (avec également le maintien de la compétence des auditeurs).
Nous avons opté depuis plusieurs années pour des audits croisés, avec d’autres entreprises de même secteur d’activité mais sans l’aspect « concurrentiel ». C’est très enrichissant.
Henri a déclaré
Hello !Tu as raison de revenir au sujet initial Soco. Ton questionnaire est une autre approche possible de la compréhension de la politique. Comme je ne suis pas sûr que le modèle ISO 9001 exige qu’on « prouve » cette compréhension, je suis encore moins sûr qu’on doive le faire au niveau individuel et jusques au dernières recrues. D’autant que franchement quand on voir le contenu de bien des politiques on se demande ce qu’est leur compréhension de principe et plus encore les retombées sur un plan opérationnel si j’ose dire. Pour ma part je pense qu’il ne faut pas trop mettre d’énergie dans ce contrôle, ou à la limite le faire plutôt au niveau management.
A+
Pour ce qui est de la compréhension de la politique, cela nous a valu un point sensible lors de notre dernier audit de suivi. Nous avons pu facilement prouver que la politique avait été diffusée (affichage + transmission individuelle à tout le personnel), communiquée (réunion d’information dans tous les services par le responsable) mais malheureusement une des personnes auditées de l’avait pas réellement comprise.
Nous réfléchissons à un moyen mieux contrôler cette compréhension, un « test » individuel est trop coûteux en temps vu la taille de notre entreprise. Nous penchons plutôt pour rendre cette politique plus « opérationnelle » en la déclinant dans nos divers documents de communication (résultats, suivi d’actions, réunions, …) afin que le personnel se l’approprient au travers des actions entreprises et des résultats obtenus.
27 décembre 2016 à 18 h 02 min #13195Bonjour, merci à tous pour vos réflexions et partage d’expérience.
Je trouve les deux méthodes soumises très intéressantes. L’idée d’un questionnaire à l’ensemble des salariés + les derniers recrus et la déclinaison de la politique au travers des différents communication (même si -selon ma compréhension personnelle- cette dernière solution ajoute un moyen supplémentaire de faire comprendre, mais ne permet pas de s’assurer que la politique est comprise).
Henri, pour rebondir sur ton dernier message, je pense que cette étape de vérification de la compréhension est importante. Voilà comment je vois la chose : la politique est l’expression de la stratégie globale de l’entreprise, de cette politique découle les objectifs desquels découlent les actions visant à les atteindre. Pour que ces actions soient réalisées, il faut leur donner du sens. La réponse doit se retrouver dans la politique, voilà pourquoi je pense qu’il est important que la politique soit comprise et de s’en assurer.
C’est l’interprétation que nous avons eu de la norme à partir de laquelle nous avons bâti notre système mais je n’ai pas la prétention de vous dire que c’est la bonne, je la partage pour en parler.
Pour ce qui est des audits internes confiés à un auditeur, je n’ai pas bien saisi ta formulation.
Sur la condition d’indépendance d’un auditeur interne : l’auditeur doit tout simplement ne pas dépendre du responsable de la fonction auditée (ce point est détaillé dans la norme ISO 19011 au point 4.e). Après, il y a toujours un responsable commun (à minima la direction). Je comprends la notion d’indépendance comme le fait qu’il est nécessaire d’être en dehors d’un système pour mieux le comprendre. Après, effectivement, en désignant un auditeur interne à l’entreprise, on peut toujours dire qu’on est juge et parti mais je pense que c’est oublier la finalité de l’audit qui l’amélioration du système. Il n’y a pas d’intérêt à faire un audit pour se dire que l’on est parfait!!
27 décembre 2016 à 18 h 08 min #13196Effectivement nous cherchons plus à améliorer la compréhension qu’à la vérifier, cette vérification ne se fera que lors des audits (interne ou externe) mais nous pouvons pas nous permettre de faire un test individuel ou même collectif, c’est trop compliqué dans notre cas (sans compter que nous avons une part importante du personnel qui ne sait ni lire, ni écrire).
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