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- Ce sujet contient 22 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Delphine, le il y a 7 années et 12 mois.
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21 décembre 2016 à 16 h 41 min #9618
Bonjour,
Je poste ici mon premier message sur sur blog que je trouve fort utile.
J’aide actuellement une agence de prestation de service à la mise en place d’un SMQ sur la version 2015 de l’ISO 9001.
Je voudrais partager votre interprétation de l’exigence 5.2.2 b) : « la politique qualité doit : – être communiquée, comprise et appliquée au sein de l’organisme »
Comment s’assure-t-on qu’une politique est comprise ?
Nous envisageons d’établir un module d’évaluation de la culture qualité sur la politique mais aussi sur la perception du système de management par l’ensemble des salariés.
Avez vous d’autres approches sur ce point?
Merci de vos futurs commentaires..
21 décembre 2016 à 17 h 14 min #13167Bonjour,
Moi j’ai pris pour habitude de faire un sondage à froid via des entretiens très courts ( 3 mn pas plus) après une séance de sensibilisation à politique qualité ainsi qu’aux enjeux.
Je vérifie que les acteurs ont connaissent les grandes lignes de la politique de même que leur(s) portée(s).
22 décembre 2016 à 8 h 48 min #13169bonjour
idem, vérifier la « portée » consiste pour moi à vérifier si chacun a compris les conséquences que la politique a sur son propre poste.
22 décembre 2016 à 10 h 16 min #13171Merci pour ces réponses,
Donc à priori, juste une vérification verbale. Ca devient pas compliqué au dela d’un grand nombre de salarié ?
Pour revenir à mon cas, la majorité des salariés sont des consultants en missions chez les clients, la présentation de la politique est faite lors d’une grande messe ou (quasiment) tout le monde est présent mais rencontrer individuellement chacun pour vérifier la compréhension me parait compliqué…
22 décembre 2016 à 12 h 09 min #13172Hello !
Autre forme de réponse…:
La politique doit être (communiquée) « comprise » (et appliquée)… ok. Mais au fond y-a-t-il une exigence pour l’entreprise de « prouver » qu’elle l’est ? Pas sûr… N’est-ce pas plutôt à un auditeur de chercher et de confirmer/infirmer si la politique est « comprise »…?
A+
22 décembre 2016 à 13 h 11 min #13174Oui, et non…
C’est d’abord à l’entreprise de s’assurer que la politique est comprise (voir le texte de la norme).
Un audit interne, ou un questionnement comme décrit plus haut font l’affaire.
L’audit de certification n’est pas là pour « s’assurer que »
22 décembre 2016 à 14 h 26 min #13176(suite)
JMD, c’est oui, ou c’est non ?
JMD tu fais une curieuse différence entre audit « interne » et audit « de certification » qui n’est pas justifiée. Ou alors il faut que tu la justifies par l’identification d’exigences distinctives dans des normes de référence. Pour moi il n’y a aucune différence (à part la « localisation » de l’auditeur si j’ose dire) : il n’y a q’une manière d’auditer un SM. Il s’agit de confronter le SM (théorique et pratique) à son modèle normatif pour déterminer s’il lui est conforme.
A+
22 décembre 2016 à 15 h 06 min #13177Je reconnais que l’idée d’utiliser l’audit pour s’assurer que la politique est comprise est plutôt bonne. Le soucis dans mon cas est que l’origine de cette réflexion vient justement d’une non conformité identifiée lors d’un audit interne !!! D’où notre idée d’avoir des actions ciblées sur ce point, à savoir grande réunion de présentation puis évaluation… Cependant, (je réflechis au fur et à mesure que je rédige) est ce qu’un audit ne pourrait pas servir d’outil de mesure d’efficacité sur la compréhension de la politique suite à une action de communication. Ce qui m’éviterait de passer par l’étape fastidieuse d’un module d’évaluation…
22 décembre 2016 à 17 h 18 min #13178re
La 9001 pose une exigence de résultat, alors que par ex il n’y a pas d’exigence de résultat pour la conformité des produits. C’est donc assez spécial.
b) (la politique doit) être … comprise et appliquée au sein de l’organisme
Henri, les déroulements des audits interne ou de certification n’ont pas les mêmes objectifs :
– audit de certif -> conformité au référentiel.
– audit interne -> conformité au référentiel + performance/efficacité/efficience (on se rapproche du contrôle de gestion (qui n’est pas un contrôle mais une maîtrise soit dit au passage) )
C’est différent, et exige plus de compétences de la part d’un auditeur interne !
Concernant la politique, pour vérifier qu’on est tout bon, on peut attendre un audit interne (si possible demander à l’auditeur de bien creuser ce point précis). Mais on peut aussi se contenter de discussions informelles. Tous les coups sont permis.
François, essaye. Tu verras bien ce qui est le plus économique.
22 décembre 2016 à 17 h 35 min #13179(suite)
JMD tu continues d’affirmer une différence entre les audits en question, mais sans justifier l’expression de cette différence (d’objectifs maintenant) par des citations vérifiables. Ton affirmation personnelle reste gratuite…
A+
(dans un autre monde j’ai répondu à ta demande sur le bruit)
23 décembre 2016 à 10 h 07 min #13180Jmd,
je retiens l’idée de l’utilisation de l’audit interne.
Pour alimenter le débat audit interne externe, -mais ce ne là que ma vision personnelle- je rejoins jmd sur le fait de préférer l’utilisation d’un audit interne comme outil de vérification à celui d’un audit de certif. Je suis d’accord avec Henri qu’effectivement les deux types d’audits ont les mêmes finalités et même se doivent d’avoir les mêmes approches. La seule différence cependant est qu’à mon sens, l’audit interne est fait pour identifier les éventuelles anomalies d’un système avant l’audit de certif. C’est d’ailleurs dans cet esprit que dans ma planification d’audit, des audits système internes sont toujours réalisés avant les audit de certif. L’audit interne sert à identifier les écarts du système pour l’améliorer ; l’audit externe, en identifier le moins possible, le but étant l’obtention ou le maintien de la certification.
Merci en tout cas pour ces échanges intéressants.
23 décembre 2016 à 11 h 55 min #13181Hello !
François rendons à César ce qui lui revient… l’idée de sonder la compréhension de la politique à l’occasion naturelle des audits de SM ce n’est pas JMD qui l’a d’abord exprimée, c’est moi.
Contrairement à JMD, tu partages considères comme moi qu’il n’y a pas de différence (d’approche, de finalité…) entre les audits internes ou externes. Mais du coup je ne vois pas pourquoi tu penses néanmoins que l’audit externe serait pas plus indiqué que l’audit interne pour s’intéresser à la compréhension de la politique.
Je comprends mal également ton idée d’une sorte de séquence temporelle où l’audit interne viendrait « avant » l’audit de certification… Ils se succèdent tout simplement… Chaque audit interne ou externe suit sont prédécesseur et précède son suivant. La Palice n’aurait pas dit mieux !
D’ailleurs en toute rigueur, justement puisqu’ils sont « pareils », une entreprise qui fait auditeur son SM par un intervenant extérieur (dans le contexte d’une certification SM) ne devrait pas se casser la tête à faire néanmoins des audits réputés « internes »… C’est vraiment de l’énergie gaspillée pour rien !
A+
23 décembre 2016 à 14 h 07 min #13182Au temps pour moi, je n’étais pas remonté assez haut !!
Henri a déclaré
Contrairement à JMD, tu partages considères comme moi qu’il n’y a pas de différence (d’approche, de finalité…) entre les audits internes ou externes. Mais du coup je ne vois pas pourquoi tu penses néanmoins que l’audit externe serait pas plus indiqué que l’audit interne pour s’intéresser à la compréhension de la politique.
Je comprends mal également ton idée d’une sorte de séquence temporelle où l’audit interne viendrait « avant » l’audit de certification… Ils se succèdent tout simplement… Chaque audit interne ou externe suit sont prédécesseur et précède son suivant. La Palice n’aurait pas dit mieux !
Ce que je distingue dans les deux audits, ce sont les objectifs :
Audit interne : voir l’ensemble du système pour s’assurer de répondre aux exigences de la norme et de la bonne application des dispositions prévues par le dit système. En gros, trouver les écarts pour les corriger et les points forts pour s’améliorer
Audit de certif : même chose + obtenir ou conserver sa certification
Autrement dit, le but est d’identifier zéro écart pour ne pas risquer de perdre sa certif, d’ou l’idée de ne pas attendre un audit de certif pour s’assurer que son SM est bon. D’ou egalement l’idée de planifier un audit interne avant pour corriger le cas échéant.
D’ailleurs en toute rigueur, justement puisqu’ils sont « pareils », une entreprise qui fait auditeur son SM par un intervenant extérieur (dans le contexte d’une certification SM) ne devrait pas se casser la tête à faire néanmoins des audits réputés « internes »… C’est vraiment de l’énergie gaspillée pour rien !
C’est une exigence de la norme non? (9.2 Audit interne)
23 décembre 2016 à 18 h 06 min #13183(suite)
Je réponds volontiers à tes objections François :
1- « Obtenir ou conserver sa certification » c’est l’objectif ou l’enjeu de l’entreprise auditée… ce n’est pas le fait de l’auditeur ou de l’audit, d’autant que ce n’est pas l’auditeur qui certifie, mais c’est l’organisme certificateur (qui fournit la certification vendue dans 99,99% des cas). La pratique de l’auditeur lui-même ne diffère pas selon que l’audit servira d’occasion de certification ou pas.
2- En quoi le fait que l’audit « interne » soit une exigence du modèle de SM ISO 9001 change-t-il qqchose à la nature de l’audit ? Ou alors si cette qualité d’exigence est importante dans notre discussion, alors arrêtons de parler de l’audit de certification qui n’est pas une exigence de la norme (ni même la certification elle-même).
D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi la norme précisait « interne » pour son exigence d’audit puisque qu’ensuite elle n’exige aucun autre type d’audit, ce qui aurait justifié deux appellations. N’exigeant q’un type d’audit ISO 9001 audit pu l’appeler audit « tout court »…
Autre remarque : rien n’interdit que l’audit « interne » soit réalisé par un auditeur « externe »…
A+
26 décembre 2016 à 11 h 04 min #13185Henri a déclaré
1- « Obtenir ou conserver sa certification » c’est l’objectif ou l’enjeu de l’entreprise auditée… ce n’est pas le fait de l’auditeur ou de l’audit, d’autant que ce n’est pas l’auditeur qui certifie, mais c’est l’organisme certificateur (qui fournit la certification vendue dans 99,99% des cas). La pratique de l’auditeur lui-même ne diffère pas selon que l’audit servira d’occasion de certification ou pas.Je ne comprends pas trop ou tu veux en venir. La pratique ne diffère pas, c’est ce qu’on dit depuis le début. L’obtention ou le maintien de la certification est bien un objectif d’entreprise, néanmoins, la fourniture de la certification est bien validée par un audit. L’objectif est donc de tendre vers le moins d’écart possible à cette occasion, non?
Henri a déclaré
2- En quoi le fait que l’audit « interne » soit une exigence du modèle de SM ISO 9001 change-t-il qqchose à la nature de l’audit ? Ou alors si cette qualité d’exigence est importante dans notre discussion, alors arrêtons de parler de l’audit de certification qui n’est pas une exigence de la norme (ni même la certification elle-même).D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi la norme précisait « interne » pour son exigence d’audit puisque qu’ensuite elle n’exige aucun autre type d’audit, ce qui aurait justifié deux appellations. N’exigeant q’un type d’audit ISO 9001 audit pu l’appeler audit « tout court »…
Autre remarque : rien n’interdit que l’audit « interne » soit réalisé par un auditeur « externe »…
A+
Attention, la norme précisant « audit interne » empêche l’utilisation d’un audit externe pour répondre à cette exigence. En allant au delà de la 9001, la norme 19011 « Lignes directrices pour l’audit des systèmes de management « , elle, distingue bien les notions d’audits interne et externe. L’audit de certification n’est pas une exigence de la norme, mais du processus visant l’obtention de la certification. A ma connaissance, je ne connais pas d’autre moyen..
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