Forums › Management QSE › Management de la qualité › Audit d’un Système qualité chapitre 4.2
- Ce sujet contient 14 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par umpeta1, le il y a 6 années et 1 mois.
-
AuteurMessages
-
28 septembre 2018 à 10 h 41 min #10282
Bonjour à tous. Je suis auditeur interne qualité dans une entreprise des services et mon entreprise a implémenté le SQ mais certaine exigences me semblent non encore comprises au sein de l’organisme.
Et moi en tant que premier conseiller en matière de qualité je doit les orienter mais je veux être sûre d’être moi-même sur la bonne voie.
comment constater la conformité du SQ par rapport au paragraphe 4.2 étant donné qu’aucune documentation ou enregistrement des parties intéressés ni de leur besoin (ou les résultats de leurssurveillance) n’est exigé?
merci à tous pour vos contributions
28 septembre 2018 à 12 h 16 min #16036Bonjour,
Je suis un peu dans ton cas et j’ai mené la réflexion suivante :
- Identifier les parties intéressées au niveau de l’entreprise avec une cotation pour dégager celles qui sont pertinentes.
- Identifier les parties intéressées au niveau des processus.
Pour mon entreprise actuelle, la décision n’est pas encore prise. Pour la précédente, nous avions pris le premier cas (et le plus simple), il n’y avait pas de plan d’action de défini sachant que l’auditeur qualité s’était contenté du fait qu’elles soient identifiées et hiérarchisées.
Avec le recul, je suis assez fan des 2 approches.
28 septembre 2018 à 12 h 59 min #16039Bonjour,
Au risque de faire bondir certain.e.s : nous avons une série de vidéos courtes et complètes et parfaitement gratuites et appuyée d’exemples sur notre chaîne YouTube (THAUMASIA Académie) qui traite des parties intéressées de A à Z et qui sert de support à certains formateurs (en dehors de nous) pour animer des formations et des informations…
J’en parlerais avec plaisir ici, mais je préconise d’aller y jeter un oeil et je répondrais avec plaisir à toute question ici
28 septembre 2018 à 13 h 36 min #16042Faut vraiment que je prenne le temps d’aller y faire un tour, depuis le temps que tu en parles ça doit quand même être pas mal :p
28 septembre 2018 à 13 h 52 min #16043Fabien89 a déclaré
Bonjour,Je suis un peu dans ton cas et j’ai mené la réflexion suivante :
-
- Identifier les parties intéressées au niveau de l’entreprise avec une cotation pour dégager celles qui sont pertinentes.
-
- Identifier les parties intéressées au niveau des processus.
Pour mon entreprise actuelle, la décision n’est pas encore prise. Pour la précédente, nous avions pris le premier cas (et le plus simple), il n’y avait pas de plan d’action de défini sachant que l’auditeur qualité s’était contenté du fait qu’elles soient identifiées et hiérarchisées.
Avec le recul, je suis assez fan des 2 approches.
Merci Fabien pour ta contribution sur les approches d’identification des parties intéressées pertinentes.
En fait, le problème se situe beaucoup plus sur les preuves de cette identification des Parties intéressées pertinentes, de leurs besoins, la surveillance de ces derniers et la mis à jour des informations y relative au cas où ont ne documente rien. car la norme n’exige pas d’info documenté à ce sujet.
28 septembre 2018 à 14 h 06 min #16044Alors, personnellement, j’appliquerai la méthode suivante :
- Identifier la partie intéressée
- Mettre les besoins, par exemple, si tu prends la CARSAT elle a besoin du nombre d’AT-MP de l’entreprise (par contre niveau qualité ils ne « servent » à rien)
- Ensuite tu établis une cotation en fonction des attentes qualités, de 1 à 3 par exemple.
- Et par rapport à cette cotation :
- A 3, tu mets quelque chose en place
- A 2, aussi mais c’est moi urgent
- A 1, tu n’as pas besoins de mettre en place
Tu auras donc tes PIP avec tes 2 et 3. A toi de voir quel méthodologie tu mets en place, par exemple, introduire une révision des PIP lors de la revue de direction.
Un joli tableau et le tour est joué ^^
28 septembre 2018 à 16 h 59 min #16045Hello !
Fabien que « la CARSAT ait besoin du nombre d’AT-MP de l’entreprise » (ah bon ?) n’entre pas en ligne de compte dans un SMQ ! En effet l’exigence de l’article 4.2 de l’ISO 9001 précise bien qu’il s’agit des parties intéressées « pertinentes dans le cadre du SMQ » et de leurs exigences « dans le cadre du SMQ » !
Pour notre SMQ il ne s’agit absolument pas d’identifier « toutes » les parties intéressées par l’entreprise ni de « toutes » leurs attentes… La clé de sélection c’est leur « effet, réel ou potentiel, sur l’aptitude de l’organisme à fournir en permanence des produits et services conformes aux exigences des clients et aux exigences juridiques »…
Quand on exploite un référentiel, il faut le lire.
A+
29 septembre 2018 à 7 h 27 min #16048(suite)
Remarques complémentaires :
– La norme n’exige aucun classement ou cotation des parties intéressées… Si la Direction identifie souverainement que A, B et C sont les trois parties intéressées dont elle doit tenir compte pour son SMQ car susceptibles d’avoir un effet sur sa capacité à fournir des produits ou services satisfaisants, cette identification suffit ! Il n’y en a pas tant de ces parties intéressées.
– La norme ISO 9001 exige la gestion de certains documents, tout en laissant à l’entreprise l’initiative de gérer d’autres documents qu’elle jugera nécessaires… Mais c’est vrai qu’en perspective des audits on est tenté de « tout » documenter… comme par exemple ici de lister les parties intéressées que notre Direction considère pertinentes. Une solution simple peut être de les mentionner dans le document exigé en 4.3 (détermination du domaine d’application du SMQ).
– La norme n’exige pas non plus de plan d’action de satisfaction directe des exigences liées à ces parties intéressées. Leur détermination et compréhension sont exploitées d’une part pour aider à cerner le domaine d’application du SMQ (4.3) et d’autre part pour déterminer les risques et opportunités à prendre en compte dans le SMQ (et là il y a plan d’action !).
A+
29 septembre 2018 à 12 h 13 min #16049Bonjour,
Ces échanges, ces questions et réponses ayant déjà eu lieu il y a pas mal de mois avec pas mal de passions à l’époque, je me contenterais donc d’ajouter; simplement :
– ne pas déployer des évidences qui rendent utiles et efficaces certaines exigences est une impéritie… (genre : la norme n’exige pas de d’action face aux attentes des parties intéressées donc, pourquoi le faire : c’est se limiter à une lecture chapitre par chapitre et ne comprendre ni la logique d’ensemble, ni ce qui se passe du coté du chapitre 10… et concevoir des dispositions à la limite de l’utile)
– déployer des éléments d’un systèmes uniquement en regard d’un minimum écrit dans une norme, mot à mot, est une appréhension technique qui n’aboutira qu’à une démarche médiocre.
Aussi : réfléchissez, utilisez les exigences comme prise de recul et opportunité de vous projeter en avant plutôt que de ne faire que gérer le présent en subissant le passé. Si une cotation vous semble un bon angle d’approche, dans votre culture, votre contexte : cotez ! Ne vous en privez pas. Si cela ne vous apporte pas autant que vous ne l’imaginiez au départ de cette disposition : il sera temps de l’adapter, de la corriger ou de vous en passer. Mais testez…
Concernant l’appréhension des besoins et attentes des parties intéressées, il y a des 10ines de bonnes raisons de la faire (bien plus que parce qu’une norme le demande) et autant de manière d’y arriver.
Bon courage
30 septembre 2018 à 16 h 47 min #16054Hello !
Thaumasia faute d’arguments tu n’as pas à prendre un ton supérieur et traiter de médiocre le point de vue d’un autre internaute quand il contrarie le tien. Tes interprétations et inventions à propos de telle norme ne sont pas particulièrement « académiques » surtout lorsque tu quittes les exigences de la norme en question..
Pour tout autre lecteur de mon message d’hier à propos de la norme ISO 9001 : il ne contient rien de faux, ni d’inventé.
A+
30 septembre 2018 à 22 h 01 min #16057Nous avons déjà eu ces échanges ici…
Les démarches médiocres naissent souvent des interprétations littérales et limitées des référentiels servant de modèle. Il n’y a donc aucun ton supérieur à donner les bonnes clefs de lecture…
Je rappelle donc ici les principes essentiels : « Ne subissez pas les normes : utilisez-les. Ne vous limitez pas au texte : déployez ce qui vous semble bon et ce qui vous parle. Ce n’est pas parce qu’une norme n’exige pas quelque chose qu’il faut s’en priver ».
Ce n’est pas parce qu’il n’est pas écrit dans l’ISO 9001 que chacun doit respirer, qu’il faut… retenir votre souffle
1 octobre 2018 à 7 h 43 min #16059(suite)
Exploiter correctement un modèle de SM est loin d’être médiocre, ajouter des improvisations peut pénaliser l’efficience de notre SM.
PS : un forum n’a guère de mémoire ni de don d’ubiquité, pour la bonne compréhension d’un moment par tous il vaut mieux s’y exprimer (voire se ré-exprimer) au présent plutôt que de dire qu’on s’est déjà exprimé ici ou sur une autre chaîne.
A+
1 octobre 2018 à 8 h 43 min #16060bonjour à tous et merci d’avoir pris le temps d’apporter vos contributions.
j’aimerais recadrer ma préoccupation en ces termes:
ne pas documenter l’identification des PIP, leurs exigences, les résultats de la surveillance et de la revision des informations y relatives, étant un choix possible tout en restant conforme à la norme, quelles sont les preuves que je doit rechercher ( si un tel choix est fait dans le cadre du SMQ) afin de constater la conformité de ce SMQ à ISO9001 §4.2. ( même si je pourrais vivement recommander la documentation de ces éléments en vue rendre la mise en œuvre de cette disposition plus pratique)?
merci d’avance.
1 octobre 2018 à 9 h 04 min #16062Bonjour UMPETA,
La première preuve et la plus évidente que vous pouvez trouver est en revue de Direction. Notamment, la manière dont il a été apporté une réponse à « la revue de direction doit être planifiée et réalisée en prenant en compte : … les retours d’information des parties intéressées pertinentes ».
Ensuite, il « peut » éventuellement (rarement) être identifié des manques de prise en compte de parties intéressées lors de constats divers au fur et à mesure de l’instruction d’évènements, d’incidents, de réclamations…
1 octobre 2018 à 10 h 13 min #16063THAUMASIA_Academie a déclaré
Bonjour UMPETA,La première preuve et la plus évidente que vous pouvez trouver est en revue de Direction. Notamment, la manière dont il a été apporté une réponse à « la revue de direction doit être planifiée et réalisée en prenant en compte : … les retours d’information des parties intéressées pertinentes ».
Ensuite, il « peut » éventuellement (rarement) être identifié des manques de prise en compte de parties intéressées lors de constats divers au fur et à mesure de l’instruction d’évènements, d’incidents, de réclamations…
Merci bcp,
j’y vois déjà de très bonnes pistes qui me mettent en confiance par rapport aux constats déjà faits dans la plus part des audits déjà effectués.
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.